Loire rouge
26 mai 2000
Bourgogne blanc 92
5 juin 2000

Vins de Verdier et divers 2

Dégustation autour des vins d’Eric Verdier et de quelques vins variés. Le compte rendu sur le lien suivant:

LES VINS

D’ERIC VERDIER

 

 

Dégustation de juin 2000

Quelques commentaires de contexte :

  • Pour une fois, les vins ont été dégustés en vrai aveugle, la liste et l’origine des vins n’est dévoilée qu’à la fin.

  • Nombre de dégustateurs : une quinzaine.

  • Notes : PP : Pascal Perez, DS : Didier Sanchez, LG : Laurent Gibet, PC : Pierre Citerne.

  • Les vins ont été carafés à 15 H

Ordre de dégustation :

01 – Vin d’Alsace, Scherrer « Elégance » 1998

Note : PC12,5 , LG13, PP13, DS13,5. Note moyenne : 13 – Prix : 35 F

  • Teinte très pâle.

  • Nez floral, expressif et frais, assez simple, senteurs de muscat et de pamplemousse.

  • Bouche plaisante, sans prétention, fraîche malgré un peu de sucre résiduel.

02 – Côtes de Provence, Château la Gordonne « cuvée E. Verdier » 1998

Note : PC13,5, LG14,5, PP12, DS14. Note moyenne : 13,5 – Prix : 65 F

  • Couleur vive et jeune, rouge violacé profond mais non opaque.

  • Un joli fruit au nez, floral (rose, violette) et épicé, nettement marqué par un boisé insistant et grillé (noix de coco, vanille, crème fraîche).

  • Matière sapide et présente mais assez mince, les tannins prennent le pas sur la chair en fin de bouche.

03 – Bergerac, Château Tourmentine « cuvée E. Verdier » 1998

Note : PC14, LG14, PP14, DS14. Note moyenne : 14 – Prix : 53 F

  • Robe soutenue et jeune, centre noir, bords violacés.

  • Nez intense, déjà complexe, fruits rouges bien mûrs, compotés, des notes fumées et animales intéressantes, et un boisé épicé démonstratif.

  • Matière sapide et pleine, doté d’un joli grain tannique ; bouche sérieuse qui manque un peu de vivacité et de longueur.

04 – Bergerac, Château Tourmentine « cuvée E. Verdier » 1997

Note : PC13, LG14, PP14,5, DS14. Note moyenne : 13,9 – Prix : 50 F

  • Le centre de la robe est profond, mais les bords sont déjà vieux rose.

  • Nez ouvert et agréable, expressif mais présentant une pointe de verdeur : confiture de fraise, épices, violette, poivron vert.

  • Bouche sapide (poivre et poivron vert), mais la texture est assez aqueuse, les tannins sont saillants, amers en finale ; l’ensemble manque de chair et de vitalité.

05 – Bergerac, Château Tourmentine « cuvée E. Verdier » 1996

Note : PC10, LG12, PP13, DS13. Note moyenne : 12 – Prix : 50 F

  • Rouge rubis plutôt terne.

  • Un nez fondu d’où se dégagent des arômes de fraise des bois un peu artificiels et des notes d’évolution (café, sous-bois).

  • Matière assez aqueuse, qui laisse transparaître des tannins raides et une forte acidité. Peu d’agrément.

CHATEAU TOURMENTINE CUVEE ERIC VERDIER BLANC SEC 1998

(Bouteille dégustée à 14 H et 20 H le lundi 27 septembre 1999)

ROBE : Jaune vieil or, limpide et brillante. Impressionnante pour un vin jeune (on pense à un vin vieux…). Belle viscosité, présage d’un vin « gras ».

 

NEZ : Intense et complexe. Pour l’instant le boisé domine (noisette grillée, mais s’estompera dans quelques mois). Première impression de fruits très murs : abricot, poire, pêche blanche, pamplemousse puis fleurs blanches (acacia, tilleul) ainsi que du miel et bougeons de cassis pour terminer sur quelques fruits exotiques très murs : ananas et mangue.

BOUCHE : Elégante, suave, opulente, d’un équilibre parfait (sans lourdeur) très belle intensité et excellente longueur. Superbe impression de croquer dans un fruit très mur. Vin rafraîchissant ! Du pur plaisir…

APOGEE : Vin à boire dans 3 ou 4 mois, sur 2 ans maximums. (Il est parfait à boire maintenant, aucun intérêt à le garder)

 

Moyenne des notes : Entre 15 et 15,5.

ATTENTION : Nous ne comprenons pas tellement lorsque nous lisons que ce vin se rapproche « des grands vins blancs du style Domaine de Chevalier et Haut Brion ou de Corton-Charlemagne ». Malgré ses grandes qualités, il n’atteint absolument pas le niveau de raffinement, de complexité, de subtilité et de longévité des plus grands ! Par contre, nous sommes d’accord avec l’idée qu’il s’en approche dans son « style de texture » mais cela s’arrête là…

Nos notes de dégustations sur les millésimes 96, 97 et 98 tournent toutes entrent 14.5 et 15.5/16. Ce vin sera toujours « assez bon (13.5-14.5) « , « bon (15-15,5)  » ou « très bon (16-16.5)  » mais il ne sera jamais « grand  (17-17.5) ».

VERTICALE DE CHATEAU TOURMENTINE CUVEE ERIC VERDIER BLANC SEC

(A l’aveugle, le jeudi 30 septembre 1999)

1996 : 13.5 vers 13. Le vin s’est écroulé…A boire rapidement

1997 : 15.5 vers 15. Il ne s’est jamais mieux exprimé qu’aujourd’hui ! Vraiment bon, opulent, gras et frais. A boire. Un vrai plaisir. La robe est surprenante de profondeur.

1998 : 15.5 vers 15.5. Cette deuxième dégustation confirme la note. Il est aussi beau que 97 avec une impression d’intensité et de finesse supplémentaire. A attendre quelques mois.