Vins de Verdier et divers 2
1 juin 2000
Italie 2
23 juin 2000

Bourgogne blanc 92

Dégustation horizontale de grands Bourgognes blancs sur l’exceptionnel millésime 1992. Le compte rendu sur le lien suivant:

BOURGOGNES BLANCS

MILLESIME 1992

 

 

Le 05 juin 2000

Quelques commentaires de contexte :

  • Les vins n’ont pas été dégustés à l’aveugle.

  • Nombre de dégustateurs : une quinzaine.

Ordre de dégustation :

1 – Château de Fuissé – Pouilly-Fuissé 92 :

Note moyenne : 15 – Prix : 110 F

  • Le nez commence par dévoiler des arômes de réduction qui s’estompent pour laisser apparaître des senteurs grillées et de fruits jaunes très murs.

  • La bouche est ample, équilibrée, très mure, minérale avec de la fraîcheur. Encore jeune, elle est beurrée, sur la noisette et l’amande douce. Longueur moyenne.

2 – Domaine de la Chapelle – Pouilly-Fuissé vieilles vignes 92 :

Note moyenne : 15,25 – Prix : 90 F

  • Ici aussi le nez débute sur de la réduction, puis les arômes de fruits blancs surmuris et les fleurs blanches capiteuses reprennent le dessus.

  • La bouche, dense et structurée, possède du gras. Sa jeunesse s’exprime à travers une palette beurrée, grillée, sur la noisette mais aussi sur la réglisse. Sa longueur est bonne.

3 – Château de Fuissé – Pouilly-Fuissé Vieilles vignes 92 :

Note moyenne : 15,5 – Prix : 160 F

  • Toujours ce préalable sur la réduction suivi de senteurs florales de violette, de guimauve mais aussi d’anis : un nez sur la finesse et l’élégance.

  • En bouche, les impressions d’équilibre, de structure, de jeunesse et de minéralité prédominent. Une bonne longueur vient positivement compléter l’ensemble.

4- Domaine Duc de Magenta – Puligny-Montrachet 1er cru « Clos de Garenne » 1992

Prix : 120 F.

  • Echantillon défectueux.

5 – Domaine Etienne Sauzet – Puligny-Montrachet 1er cru « Les Referts » 1992

Note moyenne : 17,25 – Prix : 180 F

  • Le nez, net, met en avant un grillé noble, un boisé discret, des fruits surmuris et des fleurs capiteuses.

  • La bouche, tendue, présente un suprême équilibre, un boisé luxueusement intégré, de la densité, beaucoup de fraîcheur et de jeunesse, en un mot, de la classe. Sa pureté et sa minéralité, qui pourraient paraître sévères, sont compensées par un beau fruit et des goûts subtils de brioche. Sa longueur est très bonne.

6 – Domaine Etienne Sauzet – Puligny-Montrachet 1er cru « Les Folatieres » 1992

Note moyenne : 16,25 – Prix : 180 F

  • Le nez est capiteux sur des odeurs de fruits jaunes très murs et de nougat..

  • La bouche est équilibrée avec des notes assez lourdes d’abricots très murs. De grande qualité, elle manque toutefois d’un peu de fraîcheur, surtout en comparaison avec le vin précédent. Encore jeune, elle est longue.

7 – Domaine Gagnard Delagrange – Chassagne-Montrachet 1er cru « Les Boudriottes » 1992

Note moyenne : 16,25 – Prix : 140 F

  • Le nez est très élégant. On y décèle des senteurs de fruits murs, de grillé, de réglisse et un note fraîche mentholée.

  • La bouche est tendue, équilibrée, structurée, dense. Elle propose aussi de la minéralité, une sève réglissée et une bonne longueur.

8 – Domaine Duc de Magenta – Chassagne-Montrachet 1er cru « Abbaye de Morgeot » 1992

Note moyenne : 15,5 – Prix : 120 F

  • Le nez est élégant, floral avec des fruits blancs et des nuances anisées.

  • La bouche, elle aussi sur l’élégance, présente un très bel équilibre avec de la pureté mais paraît un peu simple. On y décèle des fruits blancs, de la poire. La longueur est moyenne.

9 – Domaine Charles et Remy Jobard – Meursault 1er cru « Genevriéres » 1992

Note moyenne : 17,5 – Prix : 160 F

  • Le nez est intense, profond et complexe avec des notes de vanille, de riz au lait caramélisé, mais aussi du grillé, de la fougère et de la fourrure.

  • La bouche est ample, volumineuse, structurée, pure. Elle présente un très bel équilibre avec de la minéralité et des notes capiteuses. Très bonne longueur.

10 – Domaine Charles et Remy Jobard – Meursault 1er cru « Les Charmes » 1992

Note moyenne : 16,75 – Prix : 180 F

  • Le nez est intense avec des notes violentes de boisé, de café et de fourrure.

  • La bouche est très ample et très persistante avec du volume et de la densité. Malgré ses mensurations impressionnantes, elle garde un bel équilibre mais paraît un peu moins fraîche, un peu moins minérale (plus lourde) et un peu moins longue que celle du vin précédent..

Conclusion :

Cette dégustation et le millésime auquel elle était dédiée ont tenu toutes leurs promesses.

Les vins de la côte de Beaune n’ont pratiquement pas pris une ride, certainement grâce à l’acidité du millésime.

Ceux du Mâconnais ont bien soutenu la comparaison et n’ont pas démérité dans un contexte aussi relevé.