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Verticale de Bartolo Mascarello à Barolo (magnums)

Domaine Bartolo Mascarello à Barolo en verticale (magnums)
Le Vendredi 5 Avril 2019
 

2013 : 17/20+

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Vin distingué, avec tous les attributs aromatiques et structurels d’un grand Barolo de tradition.

Notes de framboise, de terre, de camphre, de crayon noir, d’orange sanguine, de cèdre même. Substrat dense, tannique, particulièrement robuste à ce stade. Allure très renfrognée (elle rechignera à se dévoiler totalement), probablement de très longue garde.

 

2012 : 18/20

Prestation plus explosive/radieuse que celle du 2013.

Senteurs magnifiques : fruits rouges, épices multiples, menthe fraîche, citron et quelque chose entre la groseille et la grenade.

Amertume noble, tannins très fins. Très beau délié pour une expression corsée et très longue dont l’énergie est palpable.

 

2011 : 18,5/20

Ce millésime offre comme il se doit un vin d’emblée éblouissant, complexe : fraise, épices, orangette, fleurs, verveine menthe, touche de Havane.

Bouche en confirmation, sensuelle, moelleuse et fraîche à la fois, complète, affable. Magnifiques soutiens de l’acide et de l’amer.

Pour info, sur ce millésime radieux :

Barolo Rinaldi Brunate 2011 : 18,5/20 – 23/11/2016

Rinaldi Barolo Tre Tine 2011 : 17,5/20 – 9/3/2019

 

2010 : 17,5/20+

On profite ici d’un puits de senteurs formidable, mûr, composé de notes de terre, de graphite, de cacao, de gelée de fruits rouges et noirs (mûre et fraise), de poivre.

Profondeur de champ, sérénité et cohérence pour un vin sans surprise à attendre.

 

2009 : 18/20

Hédoniste et un peu en esprit de Châteauneuf avec un joli monde de parfums mûrs et corsés : orange, épices, cerise/cacao, figue, menthe. Ce 2009 semble plus solaire que le 2011. Soupçon de gentiane. Notes viandées et de cerise du sangiovese. Senteurs de betterave des grands pinots noirs bourguignons.

Bouche séductrice, très persistante (complexe et fine), onctueuse mais sans aucune mollesse.

 

2008 : (15/20)

Doute immédiat en raison d’anormales notes tertiaires, avec trop de soja, masquant de maigres senteurs d’agrumes et de fleurs.

La matière apparaît fatiguée, avec une finale sur les fruits à l’eau de vie (et on peut la trouver un peu trop sèche).

 

2007 : 17,5/18

On revient ici sur une olfaction irréprochable : gelée de fruits, fleurs, quinquina, épices, …

Sève riche et tenue, compacte et fine, continue, longiligne. Finale dotée de belles tonalités amères. On y sent un peu d’alcool (griottes à l’eau de vie).

 

2006 : 16,5/17

Nez viandé dévoilant un peu de tertiaire (champignons). Il reste trop simple (terre, griotte, confiture de vieux garçon).

Trame massive dont les tannins me semblent assez rustiques. Bref, de beaux restes mais je ne trouve rien pour vraiment éblouir, sur ce flacon.

 

2005 : 16/20

Parfums typés de nebbiolo : gelée de fruits, quinquina, Havane. Bouche suffisamment riche pour bien enrober des tannins fermes. La longueur est là mais le vin manque d’éclat pour réellement convaincre.

 

2004 : (16/20)

Evolution suspecte de nouveau, avec moins de soja que dans le cas du 2008 mais toutefois des indices inquiétants rappelant le bouillon de pot-au-feu : bouquet garni, estragon, oignon clouté à la girofle. Les arômes sont chiches, le goût simple et évolué pour une structure lisse, dense mais paradoxalement fragile (elle décline dans le verre).

 

 

Quelques rappels :

Barolo Bartolo Mascarello 2012 : 17/20 – 29/6/2017

Bartolo Mascarello Barolo 2011 : 17/20 – 4/11/2015

Barolo Bartolo Mascarello Barolo 2010 : 17/20 – 7/10/2017

 

Barolo Bartolo Mascarello 2006 : 18,5/20 – 23/5/2018

Barolo Bartolo Mascarello 2006 : 16,5/20 – 28/10/10

Bartolo Mascarello Barolo 2006 : (15/20) – 18/11/2015

Tannique (et alcoolisé) comme il se doit mais le vin, trop heurté (et contenant beaucoup de dépôt), développe (brutalement) des notes évoluées anormales (soja, bouquet garni, genièvre). Je repense ici à ce que j’ai récemment regretté sur des vins exsangues comme le Chianti Porta di Vertine Riserva 2010 ou sur le Barolo Pie Rupestris 2005 de Cappellano. Il me reste une autre bouteille, à vérifier.

 

Barolo Bartolo Mascarello 2005 : 18,5/20 – 28/5/2016

Barolo Bartolo Mascarello 2005 : 17/20 – 16/2/11

 

Conclusion :

Parcours passionnant, avec des pépites mais aussi de notables déceptions, malheureusement (alors qu’on déguste des magnums).

Beaucoup de divergences entre les 20 dégustateurs présents, et c’est normal car l’analyse sensorielle est un processus complexe. De plus, nous ne sommes pas des machines.

Comme dans le cas de la verticale de Burlotto, des interrogations sur le potentiel de vieillissement du nebbiolo (encore plus si l’on compare aux grands Bordeaux).

Il faudra regoûter à l’aveugle et dans d’autres contextes.