Dégustation originale :
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Les cépages modestes et oubliés de France
Le vendredi 13 décembre 2019
La dégustation est proposée par Odile Debacker et Eric Ambiaud.
Elle est commentée par Rémy Verdo, nouveau membre IVV.
Quelques commentaires de contexte :
La parole est à Rémy Verdo : « J’étais un membre très actif du club de Normale Sup Oeno (aujourd’hui OEns : https://oens.ens.fr/) de 2006 à 2013, et président en 2008-2009. On a été premiers ou deuxièmes sur plein de concours étudiants (20/vins à bordeaux rive gauche, Bollinger…) à l’époque. On vous a rencontrés à Lattes (janvier 2010) et à la RVF, où on s’est sentis tout petits et impressionnés par le niveau d’In Vino Veritas… »
Toutes les bouteilles, stockées pendant une longue période dans des conditions optimales, ont été placées dans une cave de service, à température adaptée, verticalement, 10 jours avant notre rendez-vous.
Cette dégustation s’est déroulée en une seule séance, le soir à 19h30.
Les verres utilisés sont les « Expert » de Spiegelau.
DS : Didier Sanchez – LG : Laurent Gibet – AA : Attila Aranyos – GM : Gulnar Murat – EA : Eric Ambiaud – OD : Odile Debacker – RV : Rémy Verdo.
Ordre de dégustation
(Nombre total de dégustateurs : 15)
Les Vins Rouges
1ère série :
(100% Négret Pounjut)
DS13 – LG13,5 – AA1X – GM1X – EA14,5 – OD1X – RV13
Robe sombre.
Nez plein, dense, avec un peu de violette comme la négrette. 2e nez : pomme oxydée.
Bouche : manque d’acidité. Peu dense. Peu persistant. Peu expressif. Très fluide. 2e bouche on sent l’évolution rapide dans le verre.
(100% Gamay de Bouze)
DS12,5 – LG12,5 – AA1X – GM1X – EA13- OD1X – RV13
Robe sombre.
Nez jeune, compoté. 2e nez aux accents maliques.
Bouche : un peu molle, des notes acétiques en finale (car vin peu protégé), peu persistant et peu acide.
(100% manseng noir)
DS13 – LG13 – AA1X – GM1X – EA13,5 – OD1X – RV13,5
Robe opaque. Nez intense, un peu viandu.
Bouche : un peu ferrugineuse par son acidité qqe peu maladroite, tanins présents. Ressemble au tannat pour son côté teinturier et sa texture soyeuse. 2e tour : prend des accents acétiques.
(100% mollard)
DS13 – LG13,5 – AA1X – GM1X – EA13 – OD1X – RV14
Robe assez pâle avec disque tirant sur l’orange. Translucide. Nez aux accents de madère. 2e nez plus fruité, comme de la fraise séchée. Et même, des pointes de menthol. Ressemble à un vieux cabernet-sauvignon.
Bouche : TB acidité, bonne persistance, vif, déjà très évolué.
2ème série :
(100% Persan)
DS14 – LG14 – AA1X – GM1X – EA14 – OD1X – RV14
Robe sombre.
Nez peu expressif, très timide. 2e nez idem.
Bouche : acidulée, vive, séveuse. 2e bouche un peu décharnée, l’acidité sauve la mise.
(100% Persan)
DS15,5 – LG15,5 – AA1X – GM1X – EA16 – OD1X – RV15,5
Robe sombre.
Nez avec notes timides de passiflore. 2e nez cerise griotte. Il y a du volatil portant sur le vinaigre.
Bouche : plus pleine, un peu astringente, acide, épicée, notes d’orange confite, gourmandise balsamique. Pâte de coing.
(100% Persan)
DS14 – LG14,5 – AA1X – GM1X – EA14 – OD1X – RV14,5
Robe sombre, avec disque tirant vers l’orange.
Nez floral (liseron). Plus discret que le précédent.
Bouche : acidité qui fait saliver, traces de bois, commence à se décharner. Le boisé prend le dessus avec l’oxydation, ce qui assèche le vin en finale.
> Ces trois persans sont trois vins de montagne, vifs, remarquables par leur belle acidité.
3ème série :
(Picpoul Noir, Cinsault, Alicante Bouschet)
DSED – LGED – AA1X – GM1X – EAED – OD1X – RV(13, sans le goût du Bouchon)
Robe : très sombre.
Bouchonné. Empyreumatique.
Bouche : un peu astringente, gourmande. Charnue. Empyreumatique.
(100% Ribeyrenc)
DS15 – LG14,5 – AA1X – GM1X – EA15 – OD1X – RV16,5
Nez : sent le vieux pinot noir ou le vieux grenache. Semble si vieux ! 2e nez ajoute des notes d’amandes grillées.
Robe : pâle.
Bouche : vive, droite, d’un beau fruit (pêche confite). Expressions de vins blancs (sensation déjà sentie sur des vins comme les grands Brunello di Montalcino). C’est génial !
(100% Ribeyrenc)
DS15,5 – LG15,5 – AA1X – GM1X – EA14 – OD1X – RV16,5
Robe pâle (par ses reflets fauves, ressemble à un ploussard).
Nez : idem, floralité acidulée,
Bouche : acide, gourmande, légère amertume en finale qui le relève en fraîcheur. 2e tour : libère ses fruits blancs : pêche/brugnon. C’est génial. Se révèle sur la finale après qqs minutes d’oxydation.
(100% Œillades)
DS14 – LG14 – AA1X – GM1X – EA15 – OD1X – RV14,5
Rouge vif.
Nez : framboise. Fruit rouge croquant.
Bouche : acide, charnue, un peu astringente, avec une aromatique florale qui évoque les syrah d’Ardèche. Finale faible.
(100% Aramon)
DS14 – LG14 – AA1X – GM1X – EA14 – OD1X – RV14
Robe : très sombre, reflets violets.
Nez : caramel, et même carambar.
Bouche : dense, tannique et astringente, chaude, avec de la mâche, de la gourmandise. Semble lourd après les ribeyrenc.
> TB travaillé pour ce cépage aux expressions naturellement massives, qui tient son nom d’un bourg gardois.
4ème série :
(100% Chatus)
DS14 – LG14 – AA1X – GM1X – EA14 – OD1X – RV14
Robe : très sombre.
Nez : 1er nez fermé. 2e nez un peu mentholé. A ouvrir 5 heures avant. Cassis. A faire vieillir 5 ans avant de boire.
Bouche : très dense, empyreumatique, virile, profonde, concentré de cassis.
(100 % Genouillet)
DS13 – LG13 – AA1X – GM1X – EA13 – OD1X – RV12,5
Robe : sombre.
Nez : fermé. A aérer : les empyreumes se mêlent au cassis. Rose et bonbon. Un peu douillet.
Bouche : attaque joliment acide. Médiane et finale semblable à un bonbon acidulé. Unicité un peu trop simple.
(100% César)
DS13 – LG13,5 – AA1X – GM1X – EA13 – OD1X – RV12,5
Robe très sombre.
Nez : très timide. 3e nez nécessaire : des menthols,
Bouche : concentré de cassis, encore raide, rustique. Un cépage qui demande de l’oxydation pour se desserrer.
(100% Dureza)
DS13 – LG13 – AA1X – GM1X – EA13 – OD1X – RV13
Robe opaque.
Nez ténébreux à la floralité virile, d’où un contraste saisissant. Ressemble au carménère : floral et très dense à la fois. Notes de fromages (saint-nectaire) : sont-elles liées au levurage?
Bouche : dense, encore dure, sur un concentré de cassis, astringent. Attendre 5 ans pour ouvrir une bouteille de ce cépage qui s’est mêlé à la mondeuse blanche pour donner la syrah.
(100% Dureza)
DS12 – LG12 – AA1X – GM1X – EA12 – OD1X – RV12
Robe : opaque. Résidus tartriques au fond du verre.
Nez : gâteau chocolat-cerise. Puis, en insistant sur l’aération, mûre très concentrée. Notes de cannelle, et de girofle. Diversité riche et mouvante, « kaléïdoscopique » si l’on peut dire. 2e nez : révèle mieux sa maturité.
Bouche : rustique par son acidité et son astringence.
5ème série :
(100% Abouriou)
DS14,5 – LG14,5 – AA1X – GM1X – EA14,5 – OD1X – RV15
Robe : translucide, assez sombre.
Nez : acidulé, groseille très mûre.
Bouche : expressions florales sur une belle densité marquée par la fraîcheur, ce qui est une réussite pour ce cépage qui signifie “hâtif”. Tanins soyeux.
(100% Abouriou)
DS15,5 – LG16 – AA1X – GM1X – EA15,5 – OD1X – RV15,5
Robe : sombre.
Nez : acidulé.
Bouche : bel ensoleillement, épicé, gourmand, persistant, exprime un beau jus de raisin presse à pleine maturité, avec des notes de viande, qui évoquent les médoc.
(100% Abouriou)
DS14 – LG14 – AA1X – GM1X – EA14 – OD1X – RV15
Pour info – 14 septembre 2009 : cr par Maxime France
(100% Abouriou)
DS13,5 – PC13,5 – LG13 – PR13,5 – MS13,5 – MF13,5 – EG13,5. Note moyenne : 13,5
Nez floral aux senteurs alliacées de lilas, de jacinthe mais aussi de petits fruits noirs (cassis, prunelle). La bouche apparaît plutôt simple, fraîche, à l’accroche modérée et dotée d’un petit côté perlant lui conférant un caractère « sauvage ». Un cépage rarement bu et difficile à identifier qui aura réussi à « promener » l’ensemble des dégustateurs…
Robe opaque.
Nez acidulé.
Bouche : dense, exprime le cassis concentré. Belle acidité, tanins équilibrés par rapport à la robe.
Les vins blancs
1ère série :
(100% Arbane)
DS13 – LG13,5 – AA1X – GM1X – EA14 – OD1X – RV14
Robe : pâle.
Nez : côté nougat (maturité : sudiste).
Bouche : côté nougat plus net. Modérément acide.
(100% Vernanel)
DS13 – LG12 – AA1X – GM1X – EA13 – OD1X – RV12,5
Robe : paille.
Nez : suave. Coing confit, et jus de pomme.
Bouche : idem : confit, tertiaire, tarte tatin/pomme au four. Côté gentiane. Trop vieux.
2ème série :
(100% Raisaine)
DS11 – LG10 – AA1X – GM1X – EA12 – OD1X – RV11,5
Robe : paille.
Nez : fleur de buis.
Bouche : fruits blancs, acidité modérée.
(Ribeyrenc blanc, Clairette, Grenache Gris)
DS12 – LG12 – AA1X – GM1X – EA1 – OD1X – RV12
Robe : paille.
Nez : clairette.
Bouche : amertume qui, hélas, se maintient. Acide.
(100% Terret)
DS11 – LG11 – AA1X – GM1X – EA12 – OD1X – RV11,5
Ce cépage est un parent du terret-bourret (autre nom du terret gris).
Robe : paille.
Nez : plat.
Bouche : une certaine paresse qui n’est pas rattrapée par la floralité.
(100§ Terret)
DS12 – LG11 – AA1X – GM1X – EA12 – OD1X – RV12
Robe : paille.
Nez : fleur d’amandier.
Bouche ; peu de relief. Pomme verte et résine.
(100% Carignan)
DS12 – LG11 – AA1X – GM1X – EA14 – OD1X – RV13,5
Robe : or.
Nez : miel de romarin, sève, vanille.
Bouche : idem ; s’ajoutent du bois et, peut-être, du bâtonnage.
3ème série :
(100% Menu Pineau soit Orbois)
DS16 – LG14,5 – AA1X – GM1X – EA15,5 – OD1X – RV16
Robe : paille.
Nez : notes de résine,
Bouche : vif, belle acidité qui tient le peu de sucre résiduel, très belle persistance.
(100% Mondeuse Blanche)
DS14 – LG14 – AA1X – GM1X – EA13 – OD1X – RV14,5
Robe : pâle.
Nez : poire presque blette.
Bouche : de l’amertume.
DS14 – LG14 – AA1X – GM1X – EA14 – OD1X – RV14
Robe : dorée.
Nez : poire.
Bouche : manque d’acidité.
(100% Gringet)
DS12 – LG12 – AA1X – GM1X – EA12 – OD1X – RV13
Robe : dorée.
Nez : malique, tertiarisé.
Bouche : tertiarisée, aplatie.
(100% Bouysselet)
DS15,5 – LG15,5 – AA1X – GM1X – EA15 – OD1X – RV15,5
Robe : dorée.
Nez : cidre de glace.
Bouche : acidité élégante. Contre les apparences, il n’y a pas de sucre.
Conclusion :
Une séance didactique, qui nous a ramenés à l’inexpérience nos premières expériences ! Il a fallu repartir de zéro sur ces cépages dont on retiendra cette synthèse, certes un peu partisane :
– cépages probablement abandonnés ou raréfiés à cause de leurs faiblesses :
rouges :
le négret pounjut, le gamay de Bouze, le manseng noir (peu acides, sensibles à l’oxydation) ;
la timide oeillades ;
le simplet genouillet ;
blancs :
l’arbane et la raisaine, peu acides ;
le verdanel et le gringet, qui semblent très sensibles à l’oxydation ;
le terret, paresseux ;
– cépages au potentiel avéré, requérant des vignerons de talent :
Vin mystère de la fin : Sauternes Lafaurie-Peyraguey 1999 : 14,5/20 – 8/5/11
Liqueur sauternaise particulièrement roborative (coco, abricot, miel safrané), manquant malheureusement d’élégance, de subtilité aromatique, de fraîcheur surtout. Le prix à payer est une rapide saturation des papilles. Par ailleurs, il est iodé (défaut pour certains palais).