Horizontale Rhône Nord en 1999
2 février 2007
Horizontale Rhône Sud 99
8 février 2007

Repas chez Didier Sanchez avec Haut-Bailly Haut-Batailley la Mordorée et Richaud.

Repas à thème chez Didier Sanchez avec entre autres differents domaines : Richaud, la Mordorée, Haut-Bailly, Haut-Batailley.

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Repas dégustation chez Didier Sanchez

Vins divers

Mardi 6 février 2007

Dégustation préparée par Didier Sanchez et commentée par Laurent Gibet.

  • Quelques commentaires de contexte :

  • Nombre de dégustateurs : 10

  • Les vins sont dégustés à l’aveugle.

  • DS : Didier Sanchez – PC : Pierre Citerne – LG : Laurent Gibet – MS : Miguel Sennoun, BLG : Bertrand Le Guern.

  • 1ère dégustation en 2 vins : Alsace.

1. Riesling Grand Cru : Schoffit « Sommerberg » 2005 :

DS15,5 – PC15 – LG14 – MS15 – BLG16.

Robe moyennement intense, brillante. Nez fruité, sur les agrumes (orange), légèrement minéral. Bouche ample, mentholée, encore simple et peu expressive en l’état. Il est à parier que le vin sera meilleur le lendemain, le socle acide/minéral affirmant mieux sa présence.

2. Riesling Grand Cru : Domaine Kientzler « Geisberg Cuvée exceptionnelle » 2004

DS14,5 – PC15 – LG15 – MS14,5 – BLG16.

Robe moyennement intense, brillante. Expression terpénique plus noble que la précédente : agrumes (pamplemousse en tête), végétal, fleurs blanches. Certains lui reprochent une présence soufrée marquée. Bouche encore sur la réserve, adoucie par un peu de sucre résiduel. A revoir dans quelques années.

  • 2ème dégustation en 5 vins : Domaine de la Mordorée

3. Lirac blanc : Domaine de la Mordorée «Cuvée de La Reine des Bois » 2006 :

DS15,5 – PC14,5/15 – LG14,5 – MS14,5 – BLG14.

Robe pâle. Le nez est dans un registre muscaté, pour des notes de fleurs, de minéral, de fenouil, de guimauve. Bouche copieuse mais sans lourdeur rédhibitoire, au caractère allègrement sudiste. Goûteuse avec sa belle finale réglissée.

4. Vin de Pays du Gard : Domaine de la Mordorée « Re:Naissance » Merlot/Marselan 2006 :

DS14 – PC11 – LG13 – MS13,5 – BLG11.

Robe très intense, violacée. Nez boisé, vanillé, avec des senteurs de myrtille et de violette. Bouche très concentrée, plutôt excessive, brusque même, mais pas irrémédiablement séchante.

5. Vin de Pays du Gard : Domaine de la Mordorée « Re:Naissance » Merlot/Marselan 2006 (carafé 5 heures sur le conseil du producteur) :

DS14,5 – PC11 – LG13,5 – MS14 – BLG12.

Robe très intense, violacée. Nez boisé, fruité et floral. Bouche extraite, capiteuse, mâchue, qui manque singulièrement de grâce aromatique et de finesse structurelle. Le carafage l’a certes un tout petit peu amabilisé.

6. Lirac rouge : Domaine de la Mordorée «Cuvée de La Reine des Bois » 2005 :

DS13 – PC11 – LG11,5 – MS12,5 – BLG9.

Robe très intense, violacée. Boisé très marqué, inflexions de cacao, terre battue, bourbon. Bouche vraiment très concentrée, rêche, amère.

7. Lirac rouge : Domaine de la Mordorée «Cuvée de La Reine des Bois » 2005 (carafé 5 heures) :

DS13 – PC11 – LG12 – MS13 – BLG9.

Robe très intense, violacée. Nez très boisé proche du précédent. Ici aussi, le carafage n’amène qu’un supplément de douceur minime, pour une expression qui reste malheureusement peu potable.

 Conclusion pour les vins du domaine de la Mordorée :

  • On a initialement pensé à une série de vins du Sud-Ouest, corpulents et très structurés (Madiran ?, Cahors ?, Clos Baquey ?).

  • En découvrant la provenance des vins, on ne peut que se désoler encore une fois de leur peu de retenue, de leur manque de typicité.

  • La puissance et la démonstrativité, vraiment pompières, l’emportent sur l’élégance et les rend gavants. Un style tonitruant qui a ses adeptes toutefois (ils ne sont pas parmi nous ce soir).

  • 3ème dégustation en 6 vins : Le domaine Marcel Richaud à Cairanne

8. Cairanne blanc : Marcel Richaud 2005

DS14,5 – PC14 – LG13,5 – MS14,5 – BLG13.

Robe tendrement dorée. Nez de bière blanche (citron, pomme, poire). Bouche sudiste, fruitée, anisée, qui manque un peu d’acidité. Elle ne possède pas la tenue du Lirac blanc du domaine de la Mordorée.

9. Cairanne rouge : Marcel Richaud 2005

DS14,5 – PC14,5 – LG14,5 – MS14,5 – BLG14,5.

Nez évoquant la myrtille, la violette et l’olive. Bouche satisfaisante en raison de cette immédiateté qui manquait tant aux vins du domaine de la Mordorée. Finesse et fraîcheur, on revient dans le monde du vin …

10. Cairanne rouge (sans soufre) : Marcel Richaud 2005

DS15,5 – PC15 – LG15 – MS15 – BLG15.

Nez proche du précédent. Bouche non protégée dans un style plus glissant. Belle expression fruitée, qui passe sans accroc.

Vin pirate :

11. Faugères : Domaine Didier Barral « Jadis » 2003

DS15,5 – PC15 – LG14,5 – MS15 – BLG9.

D’emblée, ce verre surprend par son expression farouche (volatile, aspects foxés et blets). Senteurs d’olive, de fruits noirs, de garrigue, d’agrumes aussi. Bouche sauvage, floutée certes mais sapide, pleine, légèrement rustique, qui divise les dégustateurs.

12. Cairanne : Marcel Richaud « L’Ebrescade » 2004

DS15 – PC15 – LG15,5 – MS16 – BLG15,5.

Nez sur la cerise confiturée, le marc, les épices, l’olive, la violette. Bouche claire, fine, dotée d’une belle expression florale et fruitée, paradoxalement très marquée par la syrah. Un style poli, soigné, avec du soyeux et de l’éclat.

13. Cairanne : Marcel Richaud « L’Ebrescade Cuvée Syrah » 2004

DS14 – PC? – LG14 – MS? – BLG13.

Robe nettement plus sombre. Nez un peu déroutant, compact, grillé, réduit (avec un fond de purée de fruits rouges). Certains lui reprochent un côté liégeux. Bouche concentrée, avec du caractère (à défaut d’une grande harmonie) et une acidité marquée. On s’interroge sur la genèse et le futur de cette cuvée …

  • 4ème dégustation : Verticale de château Haut Bailly cru classé en Pessac-Léognan.

14. Château Haut Bailly 2003 :

DS15 – PC13 – LG13 – MS13,5 – BLG13.

Nez dominé par un boisé vanillé encore bien présent. Bouche fruitée, assouplie par une grande maturité des raisins, sans grand caractère. Un dégustateur la décrit comme paradoxale (ronde mais manquant de gras).

15. Château Haut Bailly 2002 :

DS15,5/16 – PC15,5/16 – LG13,5 – MS15 – BLG15.

Cassis intense, poivron, poivre, … le registre aromatique ici est plus dévoilé. Je suis pour ma part resté (en ayant regoûté ce 2002 après le particulièrement corpulent 2001) sur une expression chétive et rustique. Les autres dégustateurs apprécient sa constitution.

16. Château Haut Bailly 2001 :

DS16,5 – PC16,5 – LG15 – MS16 – BLG16.

Robe assez noire. Nez corsé, profond, minéral : terre, réglisse, mûre. Bouche solide, dans un registre sombre. Cette relative rudesse devrait s’amadouer avec le temps.

17. Château Haut Bailly 2000 :

DS14 – PC14,5 – LG14 – MS14 – BLG14.

Nez encore bien boisé. Matière intermédiaire, pour des goûts de café, de mûre, d’eucalyptus, de réglisse. Le manque de chair renforce la sensation d’acidité.

18. Château Haut Bailly 1999 :

DS13 – PC13,5 – LG12,5 – MS13 – BLG13.

Nez corsé évoquant la cerise confite et les herbes aromatiques. Bouche désunie, avec une sensation chaptalisée. Le vin risque de s’assécher rapidement.

19. Château Haut Bailly 1998 :

DS16,5/17 – PC17/17,5 – LG16,5 – MS16 – BLG16.

Un nez profond, racé, avec un fruit éclatant. Notes de viande rôtie, d’herbes aromatiques, d’épices. Bouche complète, séveuse, fraîche. Solide comme 2001, mais en bien plus joyeuse.

20. Château Haut Bailly 1997 :

DS16/15,5 – PC15,5 – LG14,5 – MS16 – BLG15.

Nez légèrement suri tendant plus vers un registre végétal pour des senteurs de menthe, d’eucalyptus, de viandox, de truffe, de réglisse. Bouche prête à être dégustée, certes plus terne et plus étriquée, mais qui est loin pour autant d’avoir perdu son fruit (cassis) et reste équilibrée et parfaitement digeste.

Note : le vin avait été encore mieux jugé en octobre 2005 lors de l’horizontale des Bordeaux 1997.

21. Château Haut Bailly 1996 :

DS16,5/17 – PC17 – LG16 – MS17 – BLG14.

Nez exprimant des odeurs de viande rôtie, d’épices, d’herbes aromatiques, de cassis. L’ensemble est tonique, relativement capiteux mais frais, dynamisant, juteux, plutôt gai. Les tannins sont fins et il manque juste un peu de persistance gustative pour couronner l’ensemble.

22. Château Haut Bailly 1995 :

DS16 – PC16 – LG14 – MS15 – BLG13.

Nez austère, avec une tendance fumée prononcée et beaucoup de réglisse. Bouche sombre, aux tanins plus granuleux, un rien asséchante.

23. Château Haut Bailly 1994 :

DS14,5 – PC15 – LG13,5 – MS14,5 – BLG14.

Nez rappelant un peu celui du 1997, moins mûr donc, pour des notes de nuoc-mam, de sous-bois et d’herbes aromatiques, avec un fruit amoindri. Bouche à boire sans attendre, plus étriquée et plus anguleuse.

 Conclusion rapide pour Haut-Bailly :

  • des millésimes marqués, de la finesse, de la fraîcheur

  • subtiles émanations récurrentes de camphre, de fumée, de cerise, pour confirmer que l’on est dans les Graves

  • 5ème dégustation : Verticale de château Haut-Batailley 5ème cru classé Pauillac.

(Même famille que Les Borie, direction par Jean-Eugene Borie de Ducru-Beaucaillou, pas de château, vinifié chez La Couronne, seulement 8000 caisses)

24. Château Haut-Batailley 2002 :

DS14 – PC15,5 – LG15,5 – MS15 – BLG13.

Expression fruitée et corsée, intense : cassis, herbes aromatiques, réglisse. Bouche conjuguant maturité et fermeté, minérale, avec des goûts de fraise.

25. Château Haut-Batailley 2001 :

DS15 – PC16 – LG15 – MS16 – BLG14.

Nez proche de celui du 2001, tout en finesse, avec de nobles odeurs de truffe. Bouche de bonne tenue, longiligne.

26. Château Haut-Batailley 2000 :

DS14 – PC15 – LG16 – MS15 – BLG13.

Beaucoup de cassis (on pense à la rive droite et à Figeac) dans ce nez expressif. Belle matière sanguine et juteuse.

27. Château Haut-Batailley 1999 :

DS13,5 – PC16 – LG14 – MS14,5 – BLG13.

Nez semblant plutôt mûr, sur le fruit et les herbes aromatiques. Bouche à la souplesse accentuée, emportée par un excès d’alcool.

28. Château Haut-Batailley 1998 :

DS13 – PC14 – LG13,5 – MS14 – BLG13.

Nez qui ne s’est pas libéré de son bois. Bouche relativement fade, capiteuse, manquant de cohérence. Les tannins paraissent plus grossiers.

29. Château Haut Batailley 1996 :

DS14 – PC16,5/17 – LG14,5 – MS15 – BLG11.

Un nez à part, qui divise les dégustateurs : très organique (poulailler), sanguin, fruité (cassis), eucalyptus, réglisse. On peut apprécier la personnalité et la vigueur (propre au millésime) du vin. On peut aussi lui reprocher une odeur bien peu académique (encore que …).

30. Château Haut-Batailley 1995 :

DS13 – PC13 – LG14,5 – MS14 – BLG10.

Caractère corsé, truffé. Le jus est vivant, fruité, assez fin (ce qui en fait un beau 1995), avec une persistance correcte. Certains lui reprochent sa lourdeur alcoolique.

31. Château Haut-Batailley 1993 :

DS14 – PC14,5 – LG14 – MS15 – BLG10.

Nez plus ligérien, plus végétal. Matière légère, fraîche, qui reste un peu raide toutefois.

32. Château Haut-Batailley 1989 :

DSED – PCED – LG14 – MSED – BLGED.

Vin bouchonné.

33. Château Haut-Batailley 1988 :

DSED – PCED – LGED – MS1ED – BLGED.

Vin bouchonné.

34. Château Haut-Batailley 1985 :

DS15,5 – PC15,5 – LG16 – MS16 – BLG15.

Robe déjà tuilée. Le nez possède une certaine race, avec ses notes de nuoc-mam et de rose fanée. Un vin à boire (presque en bout de course et un peu évanescent), à la chair délicatement corsée.

35. Château Haut-Batailley 1983 :

DS12 – PC12 – LG12,5 – MS13 – BLG10.

Notes plutôt exsangues de cerise et de café. Ce vin dépouillé exprime un manque de maturité.

36. Château Haut-Batailley 1982 :

DS14,5 – PC16,5 – LG15,5 – MS15 – BLG13.

Olfaction subtile : menthol, sous-bois, nuoc-mam. Bouche corsée, encore correctement maintenue, mûre, un brin chaleureuse. La complétude rassurante d’un « petit 1982 ».

 Conclusion rapide pour Haut-Batailley :

  • des vins jeunes démonstratifs, aux robes violacées, intenses, plutôt capiteux, non dénuées de race (un soupçon de Médoc et de la rondeur libournaise) qui font plutôt impression (au risque de devenir un brin lassants)

  • des vins anciens décevants, hormis les beaux 1985 et 1982. Anormalement tuilés, ils paraissent plus vieux que leur âge.

37. Vin de Table chenin moelleux Pechigo 2000 (Sylvain Saux) :

LG14

Nez un peu réduit exprimant le coing et le cidre. Bouche fruitée (légère amertume de pamplemousse), dans un genre demi-sec, qui oriente vers Vouvray. La lourdeur est évitée en raison d’une bonne acidité couplée à une minéralité qui n’est pas en reste. Restent un fort taux d’alcool (15° annoncés) et un peu de gaz carbonique. L’ensemble est intéressant à défaut d’être pleinement convaincant car pas trop cohérent.