Dégustation autour de Vins Jaunes du Jura. Le compte rendu sur le lien suivant:
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Synthèse des commentaires de dégustation par Pierre Citerne.
Quelques commentaires de contexte :
Les vins n’ont pas été dégustés à l’aveugle.
Nombre de dégustateurs : une quinzaine.
Ordre de dégustation :
A – Château-Chalon, Domaine Durand-Perron 1993
Jaune d’or brillant, ce vin présente un nez assez simple et abrupt (pomme cuite, rancio, curry).
En bouche, l’alcool domine une matière au goût fumé et acidulé.
B – Château-Chalon, Domaine Macle 1993
Nez plus fin et pénétrant que celui du vin précédent, avec des notes fumées, épicées, d’écorce d’orange.
Matière droite et longue, bien présente mais sans véritable richesse.
C – Côtes du Jura Vin Jaune, Domaine Grand Frères 1992
Robe dorée intense.
Nez puissant : pomme oxydée, noix verte, notes beurrées et fumées.
Le goût de fumé (bois brûlé froid) est très présent en bouche ; la matière est dense, avec une finale vigoureusement acide.
D – Château-Chalon, « Auguste Pirou » 1990
Robe vieil or tirant sur le caramel,
Le nez est assez peu typé, fondu, avec des notes de rancio et de Cointreau.
La bouche sans aspérité offre des saveurs de champignon et de marmelade d’orange, l’ensemble manque d’ampleur et de typicité.
E – Château-Chalon, Domaine Berthet-Bondet 1990
Nez puissant et pénétrant, bien défini mais presque agressif : bois brûlé (alcool à brûler pour certains), noix verte.
On sent en bouche une matière riche, peu nuancée aromatiquement, qui se développe avec intensité et allonge.
F – Côtes du Jura Vin Jaune, Domaine Boillet-fremiot 1990
Nez intense mais délicat aux senteurs classiques de fumée et de noix verte.
Matière fine, élégante, mais aussi intense et longue, saveur dominée par les arômes de fumé.
G – Arbois Vin Jaune, Domaine Puffeney 1990
Couleur dorée très intense, grande viscosité dans le verre.
Le nez très riche (beurre, caramel, mousseron, noix sèche) parvient à rester délicat et pur.
La bouche s’exprime dans un registre riche mais droit et précis, la matière est plus concentrée que celle des autres vins jaunes ; la finale, soutenue par une forte acidité, laisse derrière elle des arômes de camphre et de bois brûlé.
H – Côtes du Jura Vin Jaune, Domaine Labet 1989
Le nez mûr et intense présente des notes de beurre, de noix verte, de marc, et une pointe animale.
La bouche se montre sapide, assez riche et équilibrée, on sent toutefois une matière moins tendue et des arômes moins nettement définis que dans le vin précédent.
I – Arbois Vin Jaune, Domaine Puffeney 1988
Vieil or, très gras et visqueux.
Nez puissant et fondu, notes percutantes de caramel, d’encaustique et de curry.
Matière riche et très persistante, le vin finit avec beaucoup de droiture sur sa trame acide.
J – Château-Chalon, Domaine Hubert Clavelin 1988
Couleur jaune d’or moyennement intense, le nez est fin, réservé, avec des notes fumées, citronnées, et une pointe de mousseron.
La bouche se montre vive, plutôt légère, sans usure, avec une belle droiture et de la longueur.
Nez délicatement fumé et rancioté, avec une note de champignon.
Ce vin se montre bien typé en bouche, fumé, net et sec, il apparaît cependant moins délicat et tendu que le précédent.
L – Côtes du Jura Vin Jaune, Fruitière Vinicole d’Arbois 1962
Robe dorée intense.
Nez complexe et original, qui évoque curieusement l’huitre (iode, sel, algues), on perçoit également des notes de bois ciré, de fumé et de miel.
La bouche est encore vive, mince mais très sapide ; elle offre encore une belle cohérence, même si la finale est plutôt courte et évanescente.
M – Gaillac, Domaine des Causses Marines « Mysterre » 1993 (vin pirate)
Curieuse robe brune où se mélangent reflets cuivrés et verdâtres.
Nez violent, puissant, presque un nez de vin cuit : raisins secs macérés dans du rhum, abricot sec, miel banane séchée.
Matière dense et alcooleuse, pas de sucre résiduel perceptible, peu d’acidité, peu de cohérence ni de longueur; la finale laisse en bouche une saveur de gingembre. Une curiosité.
Conclusion :
Un échantillonage assez homogène, une typicité très particulière : gamme aromatique oxydative complexe et parfois violente, forte acidité. Les Vins Jaunes ne peuvent pas faire l’unanimité.
Les deux vins de Puffeney semblent plus riches et plus complets que les autres.
Le 62 témoigne de la capacité de vieillissement de ces vins.
Le pirate issu de Gaillac fait montre d’une typicité bien différente de celle des vins du Jura.
Autres vins dégustés :
Côtes de Provence blanc, Domaine de Curebeasse « blanc de blanc » (100% Rolle) 1999
Jaune clair un peu laiteux, on sent une pointe de réduction animale au nez, ainsi que des notes florales et herbacées.
Assez gras en bouche, sec et équilibré, manquant de vivacité, pas passionnant mais propre.
Limoux, Domaine des Aigles « Les Aigles » 1999
Jaune vif, du gras.
L’élevage domine le premier nez avec des notes insistantes de sciure chaude, puis à l’aération se dégage un joli fruit exotique (banane, mangue, poire).
Bouche flatteuse, nettement boisée (beurrée) mais sans lourdeur, avec même une certaine finesse aromatique (mandarine) et structurelle. Quid du terroir pour cette cuvée ?
Bergerac blanc, Château Tourmentine « Cuvée Eric Verdier » 1999
Nez franc composé d’un bon fruité (pomme, poire, agrumes), de notes herbacées variétales (feuille de cassis, menthol) et d’un boisé vanillé insistant.
En bouche, la matière se montre plus discrète que les notes boisées de l’élevage, l’acidité est assez faible et la finale courte.
Un vin bien fait mais qui manque de fond et d’une réelle personnalité.
Saint-Veran, Domaine J. Saumaize « En Poncetys » 1999
Robe pâle, nez se partageant entre des senteurs d’agrumes et des notes de beurre frais, élégant mais simple.
Matière assez riche, franche, mais on ressent un léger creux en milieu de bouche, davantage de pureté et de fraîcheur que les vins précédents.
Macon, Domaine Guillemot-Michel « Quintaine » 1998
Nez intense, racé et floral, original avec ses senteurs exubérantes de pâte de coing et de lychee.
Fruit mûr et concentré en bouche, le vin reste pourtant aérien grâce à une belle et longue acidité, beaucoup de personnalité.
Saint-Romain, Domaine B. Ambroise 1998
Robe assez visqueuse, dorée.
Nez très beurré, rond, marqué par un boisé lactique (caramel au lait), l’aération fait intervenir un fruit exotique et mûr (ananas).
La matière est encore très marquée par le bois mais semble pure, on sent une bonne densité et une vivacité latente.
Saint-Pourçain, Vignerons de Saint-Pourçain s/Sioule « Cuvée Printanière » 1999
Couleur argentée très pâle.
Nez floral, délicat mais simple et évanescent ; très léger en bouche, rafraîchissant, avec un fruité de pomme verte et des notes pralinées en finale.