Bourgogne blanc 92
5 juin 2000
Bordeaux 1985
5 juillet 2000

Italie 2

Dégustation de grands vins Italiens. Le compte rendu sur le lien suivant:

L’ITALIE

(DEUXIÈME DÉGUSTATION)

 

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Le 23 juin 2000

Quelques commentaires de contexte :

  • Les vins sont dégustés à l’aveugle.

  • Nombre de dégustateurs : une quinzaine.

  • Quelques super-toscans de réputation internationale.

Ordre de dégustation :

1 – Montepulciano d’Abruzzo, Valentini 1993

Note moyenne : 15,5 vers 16,5 – Prix : 214 F

  • Cépage Montepulciano.
  • Robe très sombre et dense, noire comme de la teinture d’iode.

  • On sent une très grande concentration au nez, qui s’exprime avec retenue ; gamme aromatique noble et complexe : sous-bois, cuir, épices, raisiné.

  • Matière extrêmement mûre et concentrée, sans lourdeur ni sucrosité. On peut être décontenancé par le monolithisme de la structure, le caractère très confit du fruit et une pointe de CO² résiduel ; on ne peut pas nier le potentiel et la race de ce vin massif, très particulier. A revoir dans quelques années.

2 – Chianti Classico, Castello di Fonterutoli riserva 1995

Note moyenne : 15,5 vers 16 – Prix : 195 F

  • 100% Sangiovese.

  • Rubis dense et profond.

  • Nez puissant et riche, mûr, même surmûr, avec des notes de goudron et de confiture, boisé épicé racé et très bien intégré.

  • Bouche très droite structurée par la forte acidité du sangiovese, concentrée et longue. Un vin tendu et racé.

3 – Rosso di Toscana, Castello di Ama « L’Apparita » 1994

Note moyenne : 16 vers 16,5 – Prix : 449 F

  • 100% merlot.

  • Robe dense et brillante, centre noir.

  • Profondeur et amplitude au nez, bouquet racé et sensuel : crème de myrtille, lard fumé, épices, cèdre et dominante mentholée qui s’amplifie à l’aération.

  • Moelleux, sapide et long en bouche, mais surtout superbement équilibré et cohérent ; très belle matière dense, plus hédoniste mais sans doute moins droite que celle du vin précédent.

4 – Bolgheri, Tenuta San Guido, Sassicaia 1995

Note moyenne : 15 vers 15,5 – Prix : 414 F

  • 20% CF – 80% CS – Marchesi Incisa della Rocchetta.

  • Belle robe dense mais nettement évoluée, avec un dégradé allant du grenat au fauve.

  • Bouquet ouvert, complexe et racé, terrien : sous-bois, châtaigne grillée, notes animales et vanillées.

  • La matière est concentrée mais offre beaucoup de souplesse, très sapide dans une gamme plutôt tertiaire (cuir, chêne vanillé, cèdre) ; la structure, qui semble pourtant en retrait, se montre saillante en fin de bouche. Distingué et savoureux, ce vin semble toutefois prématurément vieilli.

5 – Brunello di Montalcino, Col d’Orcia « Poggio al Vento » riserva 1990

Note moyenne : 15 – Prix : 350 F

  • 100% Sangiovese.

  • Richesse et éclat de la robe mature, centre grenat sombre et bords orangés.

  • Bouquet puissant et expressif, fondu, complexe, des notes subtiles d’écorce d’orange, d’épices, de châtaigne se détachent d’un fond fruité très mûr.

  • La belle maturité du fruit se confirme en bouche, chair veloutée mais structurée, moins massive que celle des vins à base de cépages bordelais, très bonne longueur, aucun signe de fatigue.

6 – Bolgheri – Tenuta dell’Ornellaia, Ornellaia 1995

Note moyenne : 16,5 vers 17 – Prix : 245 F

  • 84% CS – 16% Merlot – Lodovico Antinori.

  • Dense et sombre, les bords tirent vers le grenat.

  • Nez ample et distingué mais pas des plus complexes, assez variétal (cabernet) : fruit rouge, poivre, poivron rouge.

  • Très bien bâti, charnu en bouche, souple mais structuré, le vin conserve une appréciable fraîcheur malgré sa densité, équilibre parfait.

7 – V.D.T. di Toscana, Antinori « Tignanello » 1995

Note moyenne : 15,5 – Prix : 250 F

  • 20% CS – 80% Sangiovese – Marchese Piero Antinori.

  • Robe bien fournie, bords grenat.

  • Nez puissant, épicé (poivre), minéral (graphite), sur un fond de fruits rouges qui conserve une belle spontanéité ; l’aération induit des notes organiques puissantes mais intéressantes d’entrailles de gibier à plume.

  • Bouche moelleuse, suave et veloutée, moins persistante et structurée que d’autres, saveurs minérales et viandées insistantes.

8 – V.D.T. di Toscana, Antinori « Solaia » 1995

Note moyenne : 16,5 vers 17 – Prix : 450 F

  • 80%CS – 20%Sangiovese – Marchese Piero Antinori.

  • Robe très dense, noire presque jusque sur la bordure du verre.

  • Nez profond, très mûr et puissant, parfums plutôt virils : prunelle, graphite, terre battue, animal, iode…

  • Très concentré, saveurs lactiques et confiturées, fruit énorme, presque sirupeux, l’acidité marquée surprend. Doté d’une stature herculéenne, ce vin très jeune manque peut-être à ce stade d’élégance et de cohérence, mais ne souffre d’aucun déséquilibre.

9 – V.D.T. Castello Argiano « Solengo » 1997

Note moyenne : 15,5 vers 16 – Prix : 287 F

  • Assemblage Sangiovese, Cabernet-Sauvignon, Merlot, Syrah. Région Brunello di Montalcino.

  • Belle robe pleine et visqueuse, centre noir.

  • Intense au nez, ample, grand fruité poivré et floral, notes beurrées de l’élevage et pointe animale.

  • Le vin fait preuve en bouche à la fois d’une certaine finesse et d’une grande concentration, fruit profond et expressif vertébré par une acidité bien présente, beaux tannins.

10 – V.D.T. di Toscana, Ornellaia « Masseto » 1994

Note moyenne : 16,5 vers 17 – Prix : 414 F

  • 100% Merlot – Lodovico Antinori.

  • Teinte profonde offrant un beau dégradé du rubis au grenat.

  • Superbe bouquet complexe et racé, très floral (confiture de rose), avec des notes épicées et viandées d’une grande suavité.

  • Concentré, plein et très long en bouche, remarquable de velouté et de cohérence ; la finale semble un peu chaleureuse, c’est la seule chose que l’on puisse reprocher à ce vin distingué et délicieux.

11 – Moscato d’Asti, La Spinetta (Rivetti) « Bricco Quaglia » 1998

Note moyenne : 14 – Prix : 60 F

  • Nez richement muscaté, ample et bien défini.

  • Bouche très friande, pétillante, riche en parfums tout en demeurant d’une grande légèreté.

Conclusion :

  • Les vins dégustés font preuve d’une belle homogénéité d’ensemble. Ils manifestent tous une race indéniable, des expressions aromatiques pures, distinguées et souvent complexes, des matières intenses mais déliées. Les élevages semblent particulièrement maîtrisés (pas de boisé outrancier) et les vins font souvent preuve d’un équilibre irréprochable, avec en règle générale une plus grande maturité du fruit que dans les vins de Bordeaux. Les vins à base de merlot sont particulièrement réussis.

  • Seul Sassicaia à un peu déçu, non par sa qualité intrinsèque, mais par les signes de vieillissement prématuré qu’offre le vin.

Autres vins dégustés :

12 – Vin d’Alsace, Scherrer « Elégance » 1998

Note moyenne : 13,5 – Prix : 35 F

  • Teinte très pâle.

  • Nez floral, expressif et frais, assez simple, senteurs de muscat et de pamplemousse.

  • Bouche plaisante, sans prétention, fraîche malgré un peu de sucre résiduel.

13 – Côtes de Provence, Château la Gordonne « cuvée E. Verdier » 1998

Note moyenne : 15,5 – Prix : 65 F

  • Couleur vive et jeune, rouge violacé profond mais non opaque.

  • Un joli fruit au nez, floral (rose, violette) et épicé, nettement marqué par un boisé insistant et grillé (noix de coco, vanille, crème fraîche).

  • Matière sapide et présente mais assez mince, les tannins prennent le pas sur la chair en fin de bouche.

14 – Bergerac, Château Tourmentine « cuvée E. Verdier » 1998

Note moyenne : 15 – Prix : 53 F

  • Robe soutenue et jeune, centre noir, bords violacés.

  • Nez intense, déjà complexe, fruits rouges bien mûrs, compotés, des notes fumées et animales intéressantes, et un boisé épicé démonstratif.

  • Matière sapide et pleine, doté d’un joli grain tannique ; bouche sérieuse qui manque un peu de vivacité et de longueur.

15 – Bergerac, Château Tourmentine « cuvée E. Verdier » 1997

Note moyenne : 14,5 – Prix : 50 F

  • Le centre de la robe est profond, mais les bords sont déjà vieux rose.

  • Nez ouvert et agréable, expressif mais présentant une pointe de verdeur : confiture de fraise, épices, violette, poivron vert.

  • Bouche sapide (poivre et poivron vert), mais la texture est assez aqueuse, les tannins sont saillants, amers en finale ; l’ensemble manque de chair et de vitalité.

16 – Bergerac, Château Tourmentine « cuvée E. Verdier » 1996

Note moyenne : 14 – Prix : 50 F

  • Rouge rubis plutôt terne.

  • Un nez fondu d’où se dégagent des arômes de fraise des bois un peu artificiels et des notes d’évolution (café, sous-bois).

  • Matière assez aqueuse, qui laisse transparaître des tannins raides et une forte acidité. Peu d’agrément.

17 – V.D.P. blanc du Mont Baudile, Domaine de l’Aiguelière « Sarments » 1999

Note moyenne : 13,5 – Prix : 80 F

  • Doré brillant, pâle.

  • Nez aromatique, intense mais univoque, abricoté, miellé.

  • Aussi aromatique en bouche qu’au nez, sans lourdeur, agréable mais sans grande complexité.