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Les vins de Loire rouges : Chinon et Saumur-Champigny

Compte rendu d’une dégustation de grands vins de Loir rouges de Chinon et de Saumur Champigny. Le compte rendu sur le lien suivant:

LOIRE ROUGE : CHINON ET SAUMUR-CHAMPIGNY

Le 13 mars 2000

Quelques commentaires de contexte :

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  • Sauf mention contraire, les vins ne sont pas dégustés à l’aveugle .

  • Nombre de dégustateurs : une vingtaine.

  • Notes attribuées par Pascal Perez et Laurent.Gibet. Didier Sanchez absent.

Ordre de dégustation :

  1. Chinon Bernard Baudry – Les Grézeaux 97 :

Note moyenne : 15 – Prix : 60 F

  • Robe légèrement évoluée.

  • Nez agréable, intense et complexe. Des notes fines d’orange sanguine, de cacao, de mûre, d’épices, de cèdre, complétées par une pointe animale. Le verre vide dégage des notes subtiles et persistantes de fruits et d’épices.

  • La bouche est raisonnablement concentrée et soyeuse. Gourmande et équilibrée, elle ne possède malheureusement qu’une longueur moyenne. La température du vin (un peu élevée) accentue la sensation d’alcool.

2- Chinon Alain Lorieux – cuvée Thélème 97 :

Note moyenne : 15,5 – Prix : 80 F

  • Robe proche de la précédente.

  • Nez puissant de fruit mûr, d’épices, de cèdre, de réglisse, de cendre et de suie. En même temps, un côté doux et tendre de chocolat chaud.

  • La bouche reprend à son compte les notes du nez. Elle paraît plus mûre et plus voluptueuse que la précédente. Moins acide, elle reste elle aussi sur une longueur moyenne.

3- Chinon – Béatrice et Pascal Lambert – cuvée Marie 96 :

Note moyenne : 15 – Prix : 80 F

  • Robe violacée intense, brillante.

  • Contrairement aux deux vins précédents, le nez s’avère assez marqué par le bois. Plus compact et fermé également, il développe à l’aération des notes profondes d’épices, de cacao, de fruits très mûrs, de suie. Intense, il reste pour le moment moins complexe.

  • La bouche souple déploie des notes encore simples de cassis. Le boisé est présent mais devrait se fondre relativement. Peu typique de sa région d’origine, ce vin n’est pas prêt à boire. Il possède une bonne attaque mais un doute subsiste sur une légère sensation asséchante

4- Chinon – Château de la grille 95 :

Note moyenne : 15,5 – Prix : 90 F

  • Robe évoluée, moins intense que les précédentes.

  • Le nez, beaucoup plus classique, développe des notes végétales de poivron vert, de pain grillé. L’aération dégage un second nez marqué par une pointe animale, des notes florales (muguet, lilas, violette) et épicées (poivre, curry).

  • En bouche, une sensation plus fluide signe un vin plus typique, frais et fin, de longueur moyenne. Les notes végétales de cabernet franc s’y développent agréablement.

  1. Chinon Couly-Dutheil – Clos de l’écho 95 :

Note moyenne : 12,5 – Prix : 120 F

  • Robe moyennement intense, présentant des signes d’évolution.

  • Le nez est simple, peu aromatique. Des notes minérales et discrètes sans grand charme : terre, mine de crayon. Un dégustateur note un côté « vernis ».

  • La bouche est décevante, avec cette fois-ci des notes végétales moins engageantes, courte et simple. Compte-tenu de la réputation du domaine, cette bouteille constitue une des deux déceptions de la soirée.

  1. Saumur-Champigny – René Noel Legrand – Les Rogelins 97 :

Note moyenne : 15,5 vers 16 – Prix : 80 F

  • Robe très sombre, tirant sur le noir.

  • Le nez est puissamment fruité. Probablement associé à un boisé « forte chauffe », il dégage des notes de crème de fruit, d’épices, de grillé, de cacao.

  • La bouche également marquée par le bois est mûre et soyeuse sans le côté asséchant trouvé pour la cuvée Marie de Lambert. Ce vin flatteur devrait être meilleur dans quelques années, avec un boisé intégré.

  1. Saumur-Champigny Th. Germain – Dom. des roches neuves – marginale 97 :

Note moyenne : 16,5 – Prix : 160 F – une note de 17 (actuellement).

  • Robe très foncée, encre.

  • Nez intense, profond, complexe et élégant. Des notes grillées, de réglisse, de fleurs (iris) et de fruits pouvant rappeler l’expression de la syrah dans le rhône septentrional (on pense à l’appellation hermitage).

  • La bouche dense et mûre présente une trame acide conférant beaucoup de fraîcheur. Ce vin gourmand possède beaucoup de classe et de pureté. Un dégustateur pointe un côté cabernet franc sur St-Emilion (de type Cheval Blanc). Une longueur seulement bonne (et pas grande) empêche un passage dans la catégorie supérieure. Sans doute le meilleur vin de la série (d’une courte tête).

  1. Saumur-Champigny – Château de Villeneuve – Le grand clos 96 :

Note moyenne : 16,5 – Prix : 95 F – une note de 17 (note d’évolution)

  • Robe particulièrement dense et sombre.

  • 1er nez légèrement réduit (ces notes s’estompant à l’aération). Suit un nez intense et profond qui s’avère sanguin, minéral (craie, graphite), sur le tabac, les épices, la cacao, le jus d’orange.

  • Bouche puissante, d’attaque, qui peut rappeler le merlot. De très bon niveau, elle paraît toutefois moins fraîche et équilibrée que la précédente, dans un style plus facile, moins intransigeant. A attendre encore quelques années. Encore une bonne longueur, sans être grande.

  • Le meilleur rapport qualité/prix de la série, assurément.

  1. Saumur-Champigny Th. Germain – Dom. des roches neuves – marginale 95 :

Note moyenne : 12,5 vers 12 – Prix : 140 F

  • Encore une robe quasiment noire.

  • Nez moins bien défini : poivron, minéral (craie, graphite), fruit, alcool, cuir. Une volatile marquée.

  • La bouche confirme cette impression. Elle manque nettement de velouté et de charme. Dissociée, avec une acidité moins bien intégrée, elle est étriquée, avec une finale acide et végétale, un peu asséchante, presque désagréable. Il ne faut pas l’attendre beaucoup plus longtemps et espérer qu’un plat adapté atténuera ces défauts. La seconde déception nette de la soirée.

  1. Saumur-Champigny – Clos Rougeard – Le Bourg 95 :

Note moyenne : 16,25 – Prix : 250 F

  • La cuvée haut de gamme du domaine.

  • Une robe intense.

  • Nez intense et complexe. Des notes de bourgeon de cassis, florales, minérales. Une pointe animale sur des notes complémentaires d’orange, d’épices, de cacao, de réglisse, d’humus et de champignon traduisant l’évolution sensible du vin.

  • La bouche, moins massive (mais plus typique, plus orthodoxe) que la cuvée grand clos de Villeneuve, est dotée d’une forte personnalité. Elle s’avère fraîche, austère, végétale (au sens noble du terme) et minérale (avec un côté légèrement poudreux, pointe un dégustateur). Moins flatteuse que la marginale 97, elle présente cette acidité marquée caractérisant (paradoxalement ?) le millésime 95.

 

Autres vins dégustés (merci à Stéphane Bergerot) :

 

  1. Minervois Biscon Pujol 98 :

Note moyenne : 13,5 – Prix : environ 25 F

  • Nez de bourgeon de cassis, de fruit mûr (framboise), de caramel.
  • La bouche est moyennement concentrée. Marquée par ce millésime chaud et mûr, elle présente un côté édulcoré de sirop de framboise.

 

  1. Minevois Domaine d’Oupia 98 (La Livinière) :

Note moyenne : 14 – Prix : environ 30 F

  • Robe noire.
  • Nez puissant et profond, très « 98 en Languedoc », exhalant des notes de mûre.
  • La bouche reste relativement rustique et manque d’élégance. Une pointe d’amertume en finale pour un vin peut-être légèrement surextrait.

 

13- Coteaux du Languedoc (La Méjanelle) Dom. Clavel – Les Garrigues 98 :

Note moyenne : 14,5 – Prix : environ 40 F

  • Nez de confiture de fraise, présentant des notes de distillation (marc).
  • La bouche est particulièrement soyeuse, mais sans grande harmonie. Une certaine sensation de dissociation entre l’alcool et des traces de sucre résiduel.

 

 

Conclusion (pour la Loire) :

  • Une dégustation de bon niveau d’ensemble, avec des vins bien construits et gourmands.

  • Les meilleurs vins (dans un trio groupé) possèdent toutefois un léger déficit en longueur.

  • Le millésime 95 semble marqué par une acidité prononcée (un excès de chaleur aurait-il conduit à un blocage de maturité ?)

  • Les vins de Rougeard et de Germain (mais le millésime 95 est raté !) sont de dignes représentants de leur appellation. Ils restent assez chers, surtout chez Rougeard.

  • Dans un style plus facile, Villeneuve grand clos présente un bon rapport qualité/prix.