
Toutes les bouteilles, stockées pendant une longue période dans des conditions optimales, ont été placées dans une cave de service, à température adaptée, verticalement, 6 jours avant notre rendez-vous.
Cette dégustation s’est déroulée en deux séances : l’après-midi à 14h puis le soir à 19h30.
Ce compte-rendu détaille les impressions du soir.
Entre autres causes, une aération de 5 heures (dans la bouteille rebouchée en position verticale) peut expliquer les variations dans les appréciations.
Les vins sont dégustés sans présentation à l’aveugle.
Les verres utilisés sont les « Expert » de Spiegelau.
DS : Didier Sanchez – CDC: Cécile Debroas Castaigns – HC : Hervé Cuzon – HLP : Hugo Le Panse – HD : Henri Dubos – EA : Eric Ambiaud
Merci à Hugo le Panse qui a organisé cette dégustation avec des vins de sa cave. Merci également à Valentin Rubio, directeur technique de la Suffrène, qui m’a accueillie au domaine et nous a offert les millésimes 2020 et 2021 de la cuvée « Les Lauves ».
Le Domaine La Suffrène, situé sur les terroirs argilo-calcaires caillouteux de La Cadière-d’Azur, incarne un style très classique de Bandol.
Depuis 1996, date à laquelle Cédric Gravier a repris la propriété familiale et construit le chai, le domaine s’est affirmé petit à petit comme une référence au sein de l’appellation.
Bien que ne faisant pas partie à proprement parler des élites de Bandol, car moins mythique et moins médiatisé, le domaine se situe juste au-dessous de ces icônes avec des vins considérés d’excellente qualité.
La majorité des vignobles se situent sur les coteaux du Castellet et de La Cadière, où le Mourvèdre domine, apportant structure, profondeur et fraîcheur.
Le domaine a engagé ces dernières années une dynamique environnementale forte : certification HVE3, conversion biologique entamée en 2018 (premier millésime certifié en 2021) et développement de l’agroforesterie afin de répondre aux enjeux climatiques et de préserver la biodiversité.
Cette verticale de 1996 à 2021 nous a permis d’observer le style de la maison, l’influence des millésimes et la différence de philosophie entre les deux cuvées. Elle a mis également en lumière une grande constance qualitative, qui place La Suffrène parmi les valeurs sûres de Bandol sur le long terme.
(Nombre total de dégustateurs : 14)
A l’ouverture : DS14 – CDC15 – EA14
Après 5 heures d’aération : DS14 – HC14 – HLP14 – HD14
Un vin prometteur, mais demeurant pour l’instant austère et fermé, comme il était prévisible sur un millésime aussi jeune d’une cuvée provenant des meilleurs terroirs de Bandol. D’où les notes plus faibles données par la plupart des dégustateurs.
Le dernier millésime de la cuvée “Les Lauves” actuellement commercialisé est 2019, Cédric Gravier ne mettant sur le marché que les vins qu’il juge prêts à être dégustés. Nos notes sont donc à mettre en perspective.
Les arômes de violette et de fruits noirs (mûres, myrtilles), accompagnés d’épices douces, sont d’une grande fraîcheur et précision, nécessitant du temps pour s’épanouir et se complexifier.
Cette droiture et cette austérité se ressentent également en bouche, sur des tannins anguleux, rehaussés par une acidité tonique, qui se patineront avec le temps.
C’est donc un vin très jeune, ferme, structuré, tendu et moderne dans sa fraîcheur du fruit, qui demande encore deux à trois ans de patine pour s’ouvrir.
Il est très caractéristique de son millésime, 2021, une année fraîche et tardive aux acidités élevées.
A l’ouverture : DS15 – CDC16 – EA15
Après 5 heures d’aération : DS15 – HC14,5+ – HLP15+ – HD15
Le millésime 2020, qui n’est pas encore commercialisé non plus, se montre plus expressif et ouvert que 2021. Le nez, intense et concentré, dévoile des arômes de fruits noirs et rouges — mûre, myrtille, fraise — d’une grande pureté, relevés de notes de réglisse, de violette et d’épices douces.
L’attaque en bouche est plus dense et charnue, tout en conservant une belle fraîcheur. La matière est pleine et juteuse, soutenue par des tanins imposants et persistants, qui structurent l’ensemble avec fermeté mais sans dureté.
C’est un Bandol ample et harmonieux, à la fois plus chaleureux et plus ouvert que le 2021, promis à une belle évolution : il gagnera en subtilité, en finesse et en profondeur après quelques années d’attente.
A l’ouverture : DS14,5- CDC15 – EA14,5
Après 5 heures d’aération : DS15 – HC15 – HLP15 – HD15
La robe, sombre et légèrement tuilée, annonce un vin à maturité naissante. Le nez, encore discret, mêle des notes de fruits noirs mûrs (mûre), de garrigue et de viande séchée, dans un registre sobre et retenu.
La texture se montre souple et veloutée, les tannins fondus, apportant une impression de rondeur. Le fruit est toutefois discret ici, face à la structure et à la chaleur ressentie en finale.
Un Bandol velouté, chaleureux, classique, dans un registre sage.
A l’ouverture : DS15,5/16 – CDC16,5 – EA15,5
Après 5 heures d’aération : DS16 – HC16+ – HLP16+ – HD16
Ce vin est encore un bébé et plein de retenue.
La robe, dense et profonde, d’un grenat velouté, annonce un vin de grande concentration.
Le nez reste encore jeune, entre fruits noirs mûrs, olive noire, encens, réglisse, épices douces et pivoine, avec un début d’évolution discret sur la figue.
La bouche est ample et structurée, à la fois ferme et enveloppante, structurée par des tannins fermes mais fins. L’équilibre est assez remarquable : la chaleur de l’alcool semble se transformer étonnamment ici en fraîcheur en finale, donnant au vin une énergie et une allonge particulières.
Encore un peu jeune à ce stade, il laisse toutefois entrevoir une dimension supérieure, plus de charisme, de densité et de relief que 2020 et 2021.
Un Bandol concentré, racé et très méditerranéen, promis à un bel avenir : il gagnera en complexité et en harmonie avec quelques années de garde supplémentaires (alors qu’il a presque 10 ans !)
A l’ouverture : DS14 – CDC14,5 – EA14
Après 5 heures d’aération : DS14,5 – HC14,5 – HLP14,5 – HD15
La robe grenat, montre un léger début d’évolution. Le nez s’ouvre joliment sur des notes de tapenade, de truffe légère, de tabac blond et d’herbes sèches, avec une touche de fraise écrasée et de terre chaude. L’aromatique dégage une impression de douceur et de maturité élevée mais maîtrisée.
L’attaque est souple et fine, la texture soyeuse, avec un petit creux en milieu de bouche mais une belle cohérence d’ensemble. La structure s’installe progressivement, soutenue par une acidité moyenne et des tannins au grain sableux, non asséchants.
Un Bandol souple, élégant et digeste, qui séduit par sa grâce plus que par sa puissance. On aimerait ici un peu plus de densité en milieu de bouche.
A l’ouverture : DSED – CDCED – EAED
Après 5 heures d’aération : DSED – HCED – HLPED – HDED
Bouteille manifestement altérée, oxydée, non notée (ED = Echantillon Défectueux)
Robe brune qui trahit une oxydation avancée.
Nez dominé par des notes de sauce soja, de viande séchée et de bouillon, confirmant l’altération.
Bouche sèche et décharnée, manquant totalement de fruit et d’équilibre, avec une finale asséchante.
Ces éléments indiquent un probable problème isolé de bouchon défectueux.
A l’ouverture : DS14,5 – CDC1X – EA14
Après 5 heures d’aération : DS14,5 – HC15,5 – HLP15 – HD15
Un vin sur la retenue.
Le nez, élégant bien que discret, s’ouvre sur des notes de cuir fin, de sous-bois, d’herbes sèches et de tabac blond.
En bouche, la fraîcheur domine une matière légère et peu extraite. La structure tannique, typique du Mourvèdre, reste bien présente, à peine enrobée d’une chair délicate ici.
L’ensemble est droit, tendu, sans la puissance habituellement attendue de l’appellation.
A l’ouverture : DS15 – CDC15,5 – EA14
Après 5 heures d’aération : DS15 – HC16 – HLP16 – HD15,5
La robe, encore jeune et légèrement moins intense que sur d’autres millésimes de la même cuvée, annonce une matière plus délicate.
Le nez, plus ouvert et parfumé que celui de la cuvée classique précédente, révèle des arômes de cassis, de terre, de champignons, d’herbes sèches et d’épices douces, accompagnés d’une touche florale (pivoine) charmeuse.
La bouche, souple et équilibrée, montre un peu plus de chair que la cuvée classique, sans atteindre toutefois la densité des meilleurs millésimes. Les tannins, fins et granuleux, soutiennent une finale harmonieuse, tout en légèreté.
Un Bandol charmeur, fin et floral, qui séduit davantage par son élégance et sa grâce aromatique que par sa puissance.
A l’ouverture : DS15,5 – CDC15,5 – EA15
Après 5 heures d’aération : DS15,5 – HC15,5 – HLP15,5 – HD15,5
Bandol harmonieux, suave et frais. Probablement le plus abouti des Traditions dégustées jusqu’à présent.
Subtil et complexe, déployant une jolie palette de rose séchée, fruits noirs confits, cuir, garrigue et touche de pierre chaude. L’ensemble respire la maturité méditerranéenne sans excès mais avec élégance.
La bouche est harmonieuse, dotée d’une chair fine et d’une belle fraîcheur.
La concentration de fruit enveloppe les tanins, apportant cette sensation harmonieuse, même si la longueur reste modérée.
A l’ouverture : DS16 – CDC16 – EA16
Après 5 heures d’aération : DS16 – HC16 – HLP16 – HD16
La robe sombre et profonde annonce un vin de belle densité.
Le nez est encore discret, avec des notes d’encre, de graphite, d’encens, de réglisse et d’olive noire, sur un fond d’épices douces. C’est un profil sérieux, un peu austère au premier abord, qui gagne en complexité à l’aération.
La bouche est veloutée à l’attaque, puis de densité croissante, avec des tannins serrés mais bien intégrés en finale.
l’ensemble allie fraîcheur et texture sensuelle.
Un Bandol dense, sensuel et racé, encore réservé au nez mais superbe en bouche, et qui promet une belle évolution.
A l’ouverture : DS15,5/16 – CDC16 – EA15
Après 5 heures d’aération : DS16 – HC16,5 – HLP16 – HD16
Un Bandol charnu et vibrant, avec une montée en puissance progressive.
La robe, d’un grenat profond et nuancé, conserve encore un bel éclat de jeunesse.
Le nez est intense et expressif, mêlant cassis, cerise noire et rouge, cuir et réglisse, avec quelques notes tertiaires qui apportent une complexité envoûtante.
En bouche, l’attaque douce et souple évolue vers une montée en puissance progressive : la chair s’affirme, les tannins se tendent, la chaleur finale prolonge la persistance sans déséquilibre.
Un vin encore plein d’énergie et d’éclat.
A l’ouverture : DS17 – CDC17,5 – EA16,5
Après 5 heures d’aération : DS17,5 – HC17 – HLP17 – HD17
Nez envoûtant et délicieusement complexe, déployant des arômes de truffe, de tabac blond, de fleurs séchées et de garrigue, relevés de nuances fumées, de pierre chaude et même d’orange sanguine, avec un côté sauvage.
Texture soyeuse et sensuelle, tannins fins et serrés et équilibre magistral entre fraîcheur de l’aromatique et chaleur de l’alcool qui monte en fin de bouche.
La finale est longue et harmonieuse, confirmant un vin à la fois sauvage et racé.
C’est donc un Bandol complexe et suave, ayant beaucoup de charisme et d’élégance. L’un des grands moments de la dégustation.
A l’ouverture : DS(13) – CDC13 – EA13
Après 5 heures d’aération : DSED – HCED – HLPED – HDED
Vin discret à l’ouverture, qui s’est ouvert puis s’est éteint très rapidement. Aromatique fuyante et finale brûlante. Un état d’évolution avancée dû soit à un dépassement d’apogée, soit à une bouteille défectueuse.
A l’ouverture : DS16 – CDC16,5 – EA16
Après 5 heures d’aération : DS17 – HC17 – HLP17 – HD17
Le nez, discret mais précis, s’ouvre doucement sur des notes légères de terre chaude, de réglisse douce, de rose fanée et d’agrumes confits, avec une touche boisée poudrée. C’est en bouche que l’éclat des saveurs se révèle, avec plus d’intensité. La texture est veloutée, les tannins fins et poudrés, l’équilibre maîtrisé entre chair et fraîcheur. La finale, brève en arômes mais savoureuse, prolonge une impression d’harmonie et de maturité sereine.
Un Bandol à l’équilibre abouti, classique, racé, où la subtilité prime sur la puissance.
A l’ouverture : DS15,5 – CDC16 – EA15
Après 5 heures d’aération : DS16,5 – HC17,5 – HLP17,5 – HD17,5
La robe grenat évoluée aux reflets tuilés, reste lumineuse mais moins dense que sur les millésimes précédents. Le nez, expressif, mêle fruits figués, notes de champignon, de cuir et d’herbes sèches, avec un léger accent giboyeux.
En bouche, l’attaque se montre ronde, sur une matière souple et fondue, et un grain de tanins agréable et tendre.
Un Bandol charmeur, tendre et terrien, où le charme du fruit mûr et la douceur de texture priment sur la puissance et la longueur.
A l’ouverture : DS16,5 – CDC17 – EA17
Après 5 heures d’aération : DS16,5/17 – HC16,5 – HLP16,5 – HD16,5
La robe, d’un grenat profond et dense, conserve une belle intensité. Le nez, majestueux, déploie des arômes complexes de truffe, de sous-bois, de tabac blond et de garrigue, rehaussés de nuances de cuir et de gibier. L’ensemble se situe à mi-chemin entre puissance et retenue, dans le plus pur classicisme de Bandol.
La bouche, ample et concentrée, s’appuie sur une matière charnue et des tanins solides. La chaleur, parfaitement maîtrisée, apporte profondeur et assise à la finale.
Un Bandol majestueux, profond et structuré, au classicisme affirmé, encore un peu renfrogné mais promis à une longue et belle évolution, sans toutefois atteindre la sensualité et le charisme du 2008.
Il est vrai que l’échantillon provient d’un magnum, dont l’évolution est naturellement plus lente que celle d’une bouteille de 75cl.
A l’ouverture : DS16 – CDC16 – EA16
Après 5 heures d’aération : DS16 – HC16 – HLP16 – HD16
La robe, grenat soutenu aux reflets orangés, traduit une belle évolution.
Le nez, subtil et élégant, mêle des arômes de fruits confiturés, de dattes, de marmelade d’orange et d’herbes sèches, avec une pointe de noix et de cuir.
L’ensemble évoque un millésime solaire mais demeuré équilibré.
En bouche, l’attaque douce et presque sucrée s’ouvre sur une belle amplitude. Le milieu de bouche est bien structuré, et conserve fraîcheur et tenue malgré la chaleur du millésime. La finale, légèrement chaleureuse, s’appuie sur des tannins encore présents mais fondus.
Un Bandol subtil, fin et élégant, marqué par la maturité du fruit et une texture harmonieuse, avec une chaleur finale sans lourdeur.
A l’ouverture : DS15,5 – CDC14,5 – EA15
Après 5 heures d’aération : DS16,5/17 – HC17,5 – HLP17 – HD17
La robe, grenat moyen aux reflets orangés, trahit un millésime évolué. Le nez, intense et singulier, développe un bouquet étonnant de coriandre, fenouil, anis, eucalyptus, mêlés à des notes fumées, de tabac et de terre humide. L’aromatique, originale et expressive, s’écarte toutefois du registre habituel du Mourvèdre bandolais.
En bouche, la matière apparaît plus légère, la structure un peu fuyante. L’ensemble reste plaisant mais sur un équilibre fragile.
Un Bandol étonnant et évolué, qui peut séduire par son originalité aromatique mais manque de typicité et de densité.
Il a été toutefois beaucoup mieux noté le soir.
A l’ouverture : DS16 – CDC15,5 – EA15
Après 5 heures d’aération : DS16,5 – HC16 – HLP16 – HD16
Premier millésime produit par Cédric Gravier, les raisins étant auparavant livrés à la coopérative.
La robe grenat plus pale, légèrement orangée, témoigne d’une évolution avancée. Des notes de fleurs séchées, de cuir fin et de noyau de cerise apportent une impression de délicatesse.
L’attaque reste souple et plaisante, la texture légère, avec une matière qui semble s’être un peu amincie au fil du temps.
La finale, courte mais fraîche, garde de la tenue.
Un Bandol aérien, délicat et patiné, en fin de parcours mais encore vivant et harmonieux.
Jolie tenue pour la cuvée classique, le vin ayant presque 30 ans !
A l’ouverture : DS16,5 – CDC16,5 – EA15,5
Après 5 heures d’aération : DS17 – HC17 – HLP17 – HD17,5
Nez discret mais précis, offrant étonnamment une pointe de cassis frais agrémentée de notes tertiaires subtiles de tabac blond, cuir, truffe et garrigue.
La bouche, douce et équilibrée, conserve davantage de présence, de structure et de volume que la cuvée Tradition 1996, avec une magnifique patine des tannins.
Un Bandol équilibré, délicat et apaisé, plaisant par sa fraîcheur, sa justesse et ses arômes.
Cette verticale a mis clairement en lumière la signature de La Suffrène : un Bandol où la puissance naturelle du Mourvèdre s’exprime avec retenue, fraîcheur et précision. Les vins conservent une belle pureté aromatique, loin des expressions animales ou excessivement solaires parfois rencontrées dans l’appellation, des tanins polis et une fraîcheur qui élance les finales. Ils dégagent une expression droite et épurée du Mourvèdre, moins massive que chez Tempier ou Pradeaux, et moins aérienne que chez Terrebrune ou la Tour du Bon.
La cuvée classique exprime fidèlement chaque millésime, avec une élégance parfois austère dans la jeunesse mais une belle faculté à évoluer sur 8–10 ans. Avec un rapport qualité/prix très compétitif et une capacité de garde démontrée par la tenue du 1996 après près de 30 ans.
La cuvée « Les Lauves », issue d’une sélection parcellaire, offre une matière plus dense et une capacité de garde marquée. Plus ambitieuse, elle apporte densité, complexité et profondeur, notamment dans des millésimes de référence tels que 2006, 2008 ou 2004 (magnum).
Les millésimes solaires 2003 et 2016 ont engendré des vins généreux et pleins, tandis que les millésimes frais (2002, 2013, 2014, 2021) ont accentué la dimension verticale et la digestibilité. À travers ces variations, la constance qualitative demeure.
Enfin, l’engagement environnemental du domaine — conversion bio, agroforesterie, gestion raisonnée — laisse présager une expression future encore plus pure du terroir. La Suffrène apparaît ainsi comme un domaine exemplaire : solidement ancré dans la tradition bandolaise tout en répondant aux enjeux contemporains.