Pineau des Charentes
1 août 2003
Domaine Couprie – Noyers Montbrun
12 septembre 2003

Domaine Deiss en Alsace

Compte rendu d’un des domaines les plus connus d’Alsace… le domaine Marcel Deiss. Le compte rendu sur le lien suivant :

Les vins du Domaine Deiss en Alsace

Vendredi 12 septembre 2003

Synthèse des commentaires de dégustation : Laurent Gibet.

  • Quelques commentaires de contexte :

  • Les vins ne sont pas dégustés à l’aveugle.

  • Nombre de dégustateurs : une vingtaine.

  • DS : Didier Sanchez – LG : Laurent Gibet – PC : Pierre Citerne – PP: Pascal Perez.

  • Ordre de dégustation :

1. « Mambourg » 1999 :

DS16,5 – PP17 – PC16,5 – LG16,5+. Note moyenne : 16,5 – Prix : 42 €

  • Pinots majoritaires (gris + noir).

  • Nez classieux, caractérisé par un ensemble fruité, fumé, grillé, épicé. La présence (plutôt inattendue) de pinot noir développe des notes de fruits rouges et légèrement animales.

  • Bouche encore un peu marquée par le bois, notes de noisettes grillées, puissante, relativement chaleureuse, épicée. Un vin atypique, possédant beaucoup de caractère, de personnalité. Ce vin fougueux mais fermé ne devrait se révéler que dans quelques années.

2. Pinot Gris « Mambourg » 1998 :

DS15,5 – PP15,5 – PC15,5 – LG15,5. Note moyenne : 15,5 – Prix : 43 €

  • Nez proposant un fruit délicat (mirabelle, orange), du miel, du menthol.

  • Bouche qui ne semble encore pas livrer tout son potentiel. Agréable, aucune lourdeur pour ce vin dense mais particulièrement digeste. Notes de beurre, d’orange sanguine. De belles notes fraîches d’agrumes accompagnent la finale. Pas de trace de bois.

3. Grand vin de « l’Altenberg de Bergheim » 2000 :

DS17 – PP16,5 – PC16 – LG16,5. Note moyenne : 16,5 – Prix : 57 €

  • Robe dorée, intense.

  • Joli nez expressif, composé de parfums de fruits (citron, fruits exotiques), de fleurs, de menthe, de réglisse blanche.

  • Bouche solide, encore peu loquace, déclinant des goûts fruités de pamplemousse, de raisin frais. Un supplément de minéralité et de nervosité (on croit deviner un taux de sucre résiduel de VT – soit 40 à 60 g) le propulseraient au sommet.

4. Grand vin de « l’Altenberg de Bergheim » 1999 :

DS17 – PP17 – PC17 – LG17. Note moyenne : 17 – Prix : 59 €

  • Robe dorée, intense.

  • Nez parfumé, fruité : mirabelle, fruits exotiques, orange.

  • Bouche tendue par une superbe acidité minérale. Pas de sensation sucrée cette fois-ci. Plus austère, plus intransigeant que le 2000. Belles notes d’agrumes pour ce vin dense mais fin, long et racé.

 

5. Grand vin de « l’Altenberg de Bergheim » 1998 :

DS14,5 – PP14,5 – PC14 – LG13. Note moyenne : 14 – Prix : 62 €

  • Nez nettement moins classieux, avec ses notes moins nobles, plus simple et oxydatives : pomme cuite, safran.

  • Bouche malingre, affaissée par un manque de structure flagrant. Notes décelées au nez. Simple, fluet, court. Le commentaire peut paraître sévère eu égard à la note, mais il soufre clairement de la comparaison avec les autres millésimes, plus aboutis.

6. Grand vin de « l’Altenberg de Bergheim » 1997 :

DS15 – PP15,5 – PC15,5 – LG15. Note moyenne : 15,5 – Prix : 64 €

  • Nez austère, légèrement organique, réservé, avec des notes prononcées de cire.

  • La bouche confirme ce caractère quelque peu bougon, ingrat. La structure est correcte mais manque de charme, et notamment de fruit.

  • Conclusion :

  • Dégustation intéressante pour ces vins produits par un vigneron célèbre et atypique, notamment dans son approche de la complantation en grands crus alsaciens.

  • Les vins sont solides, avec du caractère. On n’atteint pour autant pas les sommets

  • Déception pour le grand vin de l’Altenberg en millésime 98, nettement en retrait.