Cette dégustation propose une horizontale assez complète de premiers crus blancs de la commune de Chassagne sur le millésime 1999. Le compte rendu sur le lien suivant:
Le 11 juin 2002.
Synthèse des commentaires de dégustation : Pascal Perez
Quelques commentaires de contexte :
Cette dégustation propose une horizontale assez complète de premiers crus blancs de la commune de Chassagne sur le millésime 1999.
Les vins sont dégustés à l’aveugle.
Nombre de dégustateurs : une vingtaine.
La bouche, toute en finesse, présente une matière moyenne, mais possède du gras et de la minéralité ; elle est droite, avec un boisé très bien intégré ; des épices et du poivre blanc sont perceptibles ; la longueur est bonne.
Nez au boisé perceptible via des arômes de mousserons et de café au lait ; des notes de réduit disparaissent à l’aération.
La bouche, au boisé présent, est grasse et équilibrée sur l’acide ; elle est aromatiquement muette, fermée et présente un peu d’alcool en final ; sa longueur est moyenne ; le jugement de ce vin est difficile en l’état.
La bouche est grasse, équilibrée sur l’acide, de bonne densité et l’élevage est parfaitement intégré ; fermée, elle présente toutefois des notes poivrées et une pointe d’alcool ; sa longueur est moyenne ; sans défauts particuliers, elle reste relativement muette.
La bouche présente un boisé perceptible, de la densité, de la minéralité et un très bel équilibre acide ; elle est épicée et sa finale légèrement alcoolisée ; elle a une bonne longueur ; son côté « too much » partage.
La bouche est droite, pure, minérale, avec un très bel équilibre et un élevage complètement intégré ; elle a de la classe et possède une bonne longueur ; un très beau vin.
La bouche, de bonne concentration, est légèrement perlante avec un élevage sensible mais intégré ; elle présente aussi, outre un bel équilibre acide, de la minéralité et de la droiture ; sa longueur est moyenne.
La bouche est droite, minérale et de densité moyenne ; son acidité est vive mais intégrée ; elle présente des flaveurs réglissée et de zeste de pamplemousse ; sa longueur est moyenne ; son déficit en densité divise.
La bouche possède du gras mais son boisé ressort ; elle paraît un peu floue et son acidité est moins bien intégrée que celle des vins précédents ; l’alcool est perceptible ; elle est fermée, ne se livre pas ; sa longueur est moyenne ; jugement délicat.
La bouche est demi-corps, austère et manque un peu de gras ; elle est néanmoins équilibrée et minérale ; sa longueur est moyenne.
La bouche est de concentration moyenne mais présente un très bel équilibre, de la pureté, de l’élégance et de la minéralité ; le boisé est complètement intégré ; la longueur est bonne ; une partie des dégustateurs lui ont trouvé de la lourdeur.
La bouche est puissante et grasse, mûre ; elle offre de la minéralité et un bel équilibre ; le boisé est fondu ; on ressent une pointe d’alcool ; sa longueur est très bonne pour certains, insuffisante pour d’autres; ces derniers l’ont aussi trouvée trop simple.
La bouche est concentrée avec du gras mais aussi de la minéralité et un très bel équilibre acide ; l’élevage est complètement fondu ; la finale sur les agrumes et le poivre offre une très bonne longueur ; le tout donne un très beau vin plaisant.
La bouche est un peu mince, avec des flaveurs désagréables pharmaceutiques ; la longueur est moyenne ; ce vin constitue la déception de la soirée car nous en attendions plus ; peut-être est-il dans une phase délicate.
Conclusion :
Dégustation d’un bon niveau d’ensemble.
Le millésime, d’un niveau simplement moyen à bon, imprime toutefois sa marque, ce qui se traduit par des corps moyennement concentrés pour une bonne partie des échantillons présents.
Les vins sont, pour la plupart, apparus fermés et difficile à juger ; nos impressions sont donc, et plus encore que d’habitude, sujettes à approximations.