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Le domaine Alois Kracher en Autriche

Club toulousain In Vino Veritas

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Le domaine Alois Kracher en Autriche

Les Trockenbeerenaulese (TBA) en 2006 

Vendredi 10 septembre 2010

 

 

 

Quelques commentaires de contexte :

Toutes les bouteilles, stockées pendant une longue période dans des conditions optimales, ont été placées dans une cave de service, à température adaptée, verticalement, 7 jours avant notre rendez-vous.

Les verres utilisés sont les « Expert » de Spiegelau. CR par Laurent Gibet.

DS : Didier Sanchez – LG Laurent Gibet – MS : Miguel Sennoun.

Ordre de dégustation

(Nombre total de dégustateurs : 05)

 

 

1. Autriche – Aloïs Kracher TBA N°1 Nouvelle Vague 2006

(100 % Zweigelt)

DS16,5 – LG15,5 – MS16. Note moyenne : 16

Vin rouge. Sucres résiduels : 165,3 g/l. Acidité : 7,9 g/l. Taux d’alcool : 11,5 % vol. Vinification et élevage en barriques neuves pendant 15 mois.

Avenante complexité pour le nez, sous forme d’arômes de pâte de coing, de raisin sec, de pruneau, de gelée de framboise, de guignolet, d’épices (cannelle, en particulier).

Liqueur onctueuse, de bonne persistance, vivifiée par un minimum d’acidité (et une petite évocation de Carthagène ou de vin cuit de Provence, au taux d’alcool près).

 

 

2. Autriche – Aloïs Kracher TBA N°2 Muskat Ottonel Zwischen den Seen 2006

(100 % Muscat Ottonel)

DS16,5 – LG16 – MS16. Note moyenne : 15,2

Sucres résiduels : 170 g/l. Acidité : 6,3 g/l. Taux d’alcool : 10 % vol. Vinification et élevage en cuves inox pendant 15 mois.

Nez muscaté, avec beaucoup d’agrumes : raisin frais très mûr, citron, pamplemousse, cédrat.

Bouche vivifiante, valorisée en finale par son acidité et une agréable amertume (on note toutefois une certaine nonchalance dans un milieu de bouche un peu plus copieux). Un léger air de moscato d’Asti ou à de muscat d’Alsace VT.

 

 

3. Autriche – Aloïs Kracher TBA N°3 Rosenmuskateller Zwischen den Seen 2006

(100 % Muscat Rosé à Petits Grains)

DS14,5 – LG14,5/15 – MS14,5. Note moyenne : 14,6

Sucres résiduels : 220 g/l. Acidité : 6 g/l. Taux d’alcool : 10 % vol. Vinification et élevage en cuves inox pendant 12 mois.

Notes “évidemment” en phase avec la couleur du vin : orange, framboise, sirop de grenadine. Un côté “Campari”, avec de nouveau en filigrane la touche muscatée (raisin frais bien mûr).

Savoureux mais avec un peu de mollesse. Belle amertume de pomelo. Divertissant sur une gorgée mais on pourra se lasser de cette expression riche, un peu endormie.

 

 

4. Autriche – Aloïs Kracher TBA N°4 Chardonnay Nouvelle Vague 2006

(100% Chardonnay)

DS15,5 – LG15 – MS14. Note moyenne : 14,8

Sucres résiduels : 189,8 g/l. Acidité : 7,3 g/l. Taux d’alcool : 12 % vol. Vinification et élevage en barriques neuves pendant 18 mois.

Nez logiquement boisé (gamme “nouvelle vague”). Dévoilement progressif de notes rôties de chardonnay : citron confit, genêt, oeuf (avec de l’oxydation).

Matière gustativement simple, structurellement disproportionnée, manquant de nerf. Insolite plus que réellement convaincante.

 

 

5. Autriche – Aloïs Kracher TBA N°5 Scheurebe Zwischen den Seen 2006

(100 % scheurebe)

DS17 – LG16,5 – MS17,5. Note moyenne : 17

Sucres résiduels : 183,2 g/l. Acidité : 7,3 g/l. Taux d’alcool : 11,5 % vol Vinification et élevage en cuves inox pendant 20 mois.

On monte ici clairement en niveau grâce à un nez intense : abricot, fruits exotiques variés, raisin mûr, épices fortes, lavande ?, thym ?.

Bouche transcendée, de belle qualité, longue, avec cette fois un net effet d’entraînement (et une indéniable fraîcheur complexe). De l’alcool mais sans déséquilibre notable. Alors, il est certain qu’elle paraîtra peut-être un peu moins spectaculaire lorsqu’on la regoûtera en fin de série, après des nectars plus épais (mais pour les meilleurs, parfaitement balancés).

 

 

6. Autriche – Aloïs Kracher TBA N°6 Grande Cuvée Nouvelle Vague 2006

(70 % Chardonnay et 30 % Welschriesling)

DS16,5 – LG16 – MS16. Note moyenne : 16,2

Sucres résiduels : 190,7 g/l. Acidité : 7,1 g/l. Taux d’alcool : 11,5 % vol. Vinification et élevage en foudres de 1 000 litres pour le welschriesling et en barriques neuves françaises pour le chardonnay, les deux pendant 20 mois.

Le bois semble ici mieux ingéré que dans le cas du chardonnay pur (vin n°4). Parfums de pamplemousse, de menthe, d’ajonc … et une pointe d’asperge (comme tonalité végétale).

Bouche massive, avec plus d’allure également, mais l’ensemble reste un peu lourd à propulser.

 

 

7. Autriche – Aloïs Kracher TBA N°7 Welschriesling Zwischen den Seen 2006

(100 % Welschriesling)

DS16,5 – LG16+ – MS16. Note moyenne : 16,2

Sucres résiduels : 206 g/l. Acidité : 6,8 g/l. Taux d’alcool : 11 % vol. Vinification et élevage en cuves inox pendant 20 mois.

Belle présence d’agrumes jaunes, de rhubarbe (aspect ligneux compris).

Grosse liqueur, peu complexe, empesée, qui devrait pouvoir se révéler plus agile et plus complexe en vieillissant.

 

 

8. Autriche – Aloïs Kracher TBA N°8 Traminer Nouvelle Vague 2006

(100 % Traminer)

DS17 – LG16,5/17 – MS17. Note moyenne : 16,9

Sucres résiduels : 245,6 g/l. Acidité : 6,3 g/l. Taux d’alcool : 10 % vol. Vinification et élevage en barriques neuves pendant 18 mois.

Olfaction puissante, légèrement muscatée : pain d’épices, mandarine cloutée aux clous de girofle.

Développement corsé, aromatiquement sophistiqué, huileux, tout en restant suffisamment aérien.

 

 

9. Autriche – Aloïs Kracher TBA N°9 Welschriesling Zwischen den Seen 2006

(100 % Welschriesling)

DS17/17,5 – LG17 – MS17,5. Note moyenne : 17,4

Sucres résiduels : 290 g/l. Acidité : 7,1 g/l. Taux d’alcool : 8,5 % vol. Vinification et élevage en cuves inox pendant 22 mois.

Pari fruité : poire au sirop, ananas, mandarine et comme souvent en fil rouge une fraîcheur végétale (menthe fraîche, présentement).

Un bel équilibre pour cette cuvée pas si roborative (malgré sa sucrosité), très rémanente conjuguant avec brio viscosité et prestesse. Elle pourra probablement bénéficier de l’âge pour encore mieux déployer son envergure.

 

 

10. Autriche – Aloïs Kracher TBA N°10 Chardonnay Nouvelle Vague 2006

(100 % chardonnay)

DS16 – LG16,5 – MS(16). Note moyenne : 16,2

Sucres résiduels : 293,1 g/l. Acidité : 8,1 g/l. Taux d’alcool : 9 % vol. Vinification : vinifié et élevé 100% en barriques neuves pendant 20 mois.

Un insolite sirop de chardonnay pour ce vin assez simplement citronné, épicé (galanga). Exercice de style conduisant à un équilibre un peu funambule pour une matière extrême, mais sauvant bien les meubles au niveau de l’acidité.

 

 

11. Autriche – Aloïs Kracher TBA N°11 Scheurebe Zwischen den Seen 2006

(100 % Scheurebe)

DS17,5+ – LG17,5 – MS17,5/18. Note moyenne : 17,6

Sucres résiduels : 299,4 g/l. Acidité : 7,9 g/l. Taux d’alcool : 9 % vol. Vinification et élevage en cuves inox pendant 21 mois. Fermentation courte (4 mois).

Exhalaisons fruitées intenses tout à fait excitantes : fruit de la passion, clémentine, mangue. Corne d’abondance fruitée et épicée, avec une fraîcheur très délicate (calament).

Remarquable équilibre pour une nature croquante, visqueuse mais fraîche, avec cette vivacité sous-jacente du jus de citron vert. Une prouesse parfumée qui me rappelle un peu celle dont sont capables certaines cuvées suisses (marsanne flétrie, petite arvine grain noble, …).

Souvenir du même niveau de réussite pour ce produit, à la Tour blanche (salon des vins liquoreux – le 20/6/09).

 

 

12. Autriche – Aloïs Kracher TBA N°12 Scheurebe Zwischen den Seen 2006

(100 % Scheurebe)

DS16,5/17?- LG15,5 – MS16,5. Note moyenne : 16,3

Sucres résiduels : 373,3 g/l. Acidité : 7,5 g/l. Taux d’alcool : 6 % vol. Vendanges : une semaine plus tard que la N°11. Vinification et élevage en cuves inox pendant 21 mois. Fermentation longue (12 à 14 mois).

Une certaine lourdeur s’empare ici d’emblée du vin, sorte de trou noir olfactif, assez limité, concédant de la pomme, de la mirabelle, du sucre de canne, de l’ananas confit.

La bouche confirme ce basculement périlleux par une liqueur sirupeuse, phénoménale plus que réellement fortifiante.

Au final, on trouve ici une tentative un peu démesurée (à ce stade du moins) pour ce sumo en manque d’entraînement, boudiné, cruellement assoupi (l’image de Jean de la Fontaine – la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le boeuf – conviendrait aussi, en mode implosif),

Il faut un certain goût du sensationnalisme pour adhérer à cette démarche (on rappelle que la cuvée “Graal” de Patrice Lescarret, à Gaillac, affiche 580 grammes de sucre résiduel).

 

 

 

Quelques réflexions conclusives rapides :

a. Une palette de vins liquoreux assez complète, pour amateurs de sucreries oenologiques diverses, de beau niveau.

b. Ludique crescendo sucré, avec des vins de plus en plus consistants, des équilibres plus ou moins réussis aussi.

c. Expressions fruitées, avec une infime récurrence végétale (vapeurs mentholées plus ou moins prononcées).

d. Dans les cas des meilleures réussites, j’ai trouvé une certaine proximité de style avec les vins suisses (mais nous n’avons évidemment pas ici affaire aux liquoreux les plus lestes du monde et l’amateur intéressé pourra alors par exemple se tourner vers les vins hongrois, généralement plus vibrants).