Cornas 1999
4 avril 2002
Corse et Sardaigne
8 avril 2002

Domaine Fougas

Dégustation autour des vins d’Yves Béchet sur le domaine Fougas. Le compte rendu sur le lien suivant:

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Vins de Jean Yves Béchet – Fougas

Le 5 avril 2002

Synthèse des commentaires de dégustation : Laurent Gibet.

  • Quelques commentaires de contexte :

  • Les vins ne sont pas dégustés à l’aveugle.

  • Nombre de dégustateurs : une dizaine.

  • DS : Didier Sanchez – LG : Laurent Gibet – PC : Pierre Citerne.

  • La cuvée Maldoror est élaborée à partir de 80% de merlot pour 20% de cabernet-sauvignon, sur des vieilles vignes.

  • Ordre de dégustation :

1. Côtes de Bourg – Fougas cuvée Prestige 2000 :

DS : 13,5 – LG : 13 – PC : 13. Note moyenne : 13 – Prix : 8,4 euros

  • Robe peu intense, trouble.

  • Nez typé, plutôt réservé, avec des notes de cassis, de cerise, de menthol, de feuilles sèches, d’épices, de cacao. Bois et alcool sont présents, sans excès toutefois.

  • En bouche, bonne acidité, matière moyennement concentrée, notes végétales et acidulées (groseille). Elle reste relativement simple et courte.

2. Côtes de Bourg – Fougas cuvée Prestige 1999 :

DS : 12,5 – LG : 12,5 – PC : 12. Note moyenne : 12,5 – Prix : 7,6 euros

  • Robe tirant sur le noir.

  • Boisé prononcé, un peu racoleur, manquant de netteté (notes toastées, vanillées). Senteurs de fruits mûrs épicés (mûre), de marc, avec une légère pointe végétal. L’alcool est présent et confère au vin un côté armagnac.

  • En bouche, bonne acidité pour un vin donnant une impression tactile légèrement poudreuse. Il est plus velouté, plus travaillé, mais aussi moins typé, moins franc que le précédent.

3. Côtes de Bourg – Fougas cuvée Prestige 1998 :

DS : 13 – LG : 13 – PC : 13. Note moyenne : 13 – Prix : 7,6 euros

  • Robe moyennement intense, trouble.

  • Le nez propose des senteurs florales, de pruneau, de cacao, d’épices.

  • En bouche, le boisé est bien intégré. Notes de réglisse, de feuilles mortes. La finale reste assez rustique.

4. Côtes de Bourg – Fougas cuvée Prestige 1997 :

DS : 13,5 – LG : 13,5 – PC : 13,5. Note moyenne : 13,5 – Prix : 7,6 euros

  • Robe intense, dense.

  • On devine une cuvée plus ambitieuse dans son élevage : le boisé est plus prononcé. Notes florales, de lard fumé, de cacao, de fruits mûrs, de pruneau, qui peuvent curieusement évoquer une syrah septentrionale (Cornas, plus précisément).

  • Bouche relativement dense, souple, particulièrement peu tannique eu égard à l’appellation. Les notes mentholées, typique du malbec, se développent à l’aération. Très légère sensation de sucre résiduel pour ce vin technique certes correctement élaboré mais manquant de personnalité.

5. Côtes de Bourg – Fougas cuvée Prestige 1996 :

DS : 15 – LG : 14,5 – PC : 14. Note moyenne : 14,5 – Prix : 7,6 euros

  • Boisé torréfié intense, masquant des notes fruitées et florales sous-jacentes qui ont bien du mal à s’exprimer face à cette hégémonie de l’élevage.

  • La bouche est jeune, avec des goûts de zan et d’épices. Le bois confère de la lourdeur, pour un vin qui (du moins à ce stade) manque de cohérence et de gras. Un vin astringent, peu désaltérant.

6. Côtes de Bourg – Fougas cuvée Maldoror 1999 :

DS : 13,5 – LG : 13,5 – PC : 13,5. Note moyenne : 13,5 – Prix : 16,8 euros

  • Robe évoluée, trouble.

  • Le nez exhale des parfums de fruits à l’alcool (cerise), de menthol, de feuilles sèches. Notes giboyeuses (bécasse) et un côté limite liégeux. Ici encore, l’aération renforce la typicité aromatique du malbec.

  • La bouche se développe sur des notes de figue sèche et de réglisse. Elle reste limitée dans son ampleur et rustique.

7. Côtes de Bourg Fougas cuvée Maldoror 1998 :

DS : 14 – LG : 13 – PC : 13. Note moyenne : 13,5 – Prix : 16,8 euros

  • Robe évoluée, trouble.

  • Nez plutôt complexe, alliant des notes de cacao, de griotte à l’alcool, d’épices (girofle, genièvre), animal et balsamique. Boisé torréfié assagi (par rapport au millésime 99).

  • Bouche mûre, soutenue par une acidité de bon aloi. Finale limitée dans son expression aromatique et structurelle.

8. Côtes de Bourg – Fougas cuvée Maldoror 1997 :

DS : 14,5 – LG : 14,5 – PC : 15. Note moyenne : 14,5-15 – Prix : 12,2 euros

  • Robe sans surprise évoluée, d’intensité moyenne.

  • Bouquet classique de Cahors, conjuguant des notes de feuilles sèches, d’after eight (alliance cacao, menthe).

  • La bouche, austère, ne possède qu’une ampleur moyenne. Certains dégustateurs lui trouvent tout de même de beaux restes.

9. Côtes de Bourg – Fougas cuvée Maldoror 1996 :

DS : 14 – LG : 13,5 – PC : 13,5. Note moyenne : 13,5 – Prix : 12,2 euros

  • Robe se décharnant.

  • Nez très curieux, à part : notes ferrugineuses et de bourgeon de cassis, qui évoquent le Fer-Servadou à Marcillac.

  • Bouche à l’unisson, mentholée, métallique, usée certes, mais qui ne souffre pas de sécheresse excessive. Elle partage ainsi les dégustateurs.

10. Côtes de Bourg – Fougas cuvée Maldoror 1994 :

DS : 14,5 – LG : 14 – PC : 14,5. Note moyenne : 14,5 – Prix : 12,2 euros

  • Robe évoluée.

  • Bouquet très cadurcien, alliant des senteurs animales, de fraises à l’alcool, de sous-bois, de moka, d’épices, de menthol.

  • Bouche relativement étriquée, typée, mais courte et simple, avec des notes de figue sèche. La finale manque elle aussi de gras.

11. Saint-Emilion Grand Cru – Riou de Tailhas 1999 :

DS : 13 ? – LG : 13 ? – PC : 14 ? Note moyenne : 13,5 ? – Prix : 26,7 euros

  • Robe violacée intense.

  • Nez fortement boisé, qui semble vouloir contenir toute autre forme d’expression aromatique.

  • Bouche également très (trop) boisée pour les détracteurs (dont ne devrait pas faire partie Robert Parker), mais on peut lui reconnaître des qualités : elle possède une bonne acidité et de l’allonge (finale propre sans sécheresse) pour une trame cohérente. D’où un certain dilemme chez les dégustateurs …

12. Saint-Emilion Grand Cru – Riou de Tailhas 1998 :

DS : 14,5 – LG : 13,5 – PC : 14. Note moyenne : 14 – Prix : 28,2 euros

  • On sent un début d’évolution pour ce vin, peu disert, avec des notes de fruits à l’alcool.

  • Boisé intégré mais matière défaillante, peu expressive, avec un finale soulignée par des notes végétales. Peu de persistance.

  • Conclusion :

  • Une dégustation guère enthousiasmante.