Compte rendu de deux dégustations sur le thème des Beaujolais. Le compte rendu sur le lien suivant:
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Synthèse des commentaires de dégustation : Laurent Gibet pour la première séance et Pierre Citerne pour la deuxième.
Quelques commentaires de contexte :
Les vins n’ont pas été dégustés à l’aveugle.
Nombre de dégustateurs : une quinzaine.
Dégustation en 2 séances (vins supposés plus tendres regroupés dans la 1ère séance).
Ordre de dégustation :
1ère séance :
1- Beaujolais blanc : Domaine Pivot Jean Charles – sélection 1999
Note moyenne : 12,5 – Prix : 31 F
Robe jaune pâle.
Nez peu intense mais varié : agrumes, miel, pomme, fruits blancs, poivre. Une pointe soufrée et végétale.
Bouche souple, en retrait par rapport au nez. Peu de fruit (notes exotiques, vanillées discrètes). Un vin simple et court, particulièrement peu fringant car il manque de nerf.
2- Beaujolais blanc : Domaine Jean Paul Brun « Terres Dorées » – Chardonnay 1999
Note moyenne : 13,5 – Prix : 44 F
Robe pâle, brillante, aux reflets verts.
Nez plutôt intense, exotique.
Bouche rappelant ces notes exotiques. Bonne matière, mais on aimerait un supplément d’âme aromatique et structurelle.
3- Beaujolais blanc : Domaine Jean Paul Brun « Terres Dorées » – Chardonnay Fût de chêne 1998
Note moyenne : 14 vers 13,5 – Prix : 63 F
Robe plus intense que dans la cuvée de base.
Nez intense, confirmant le bois. De belles notes : beurre, miel, exotique, noisette, praliné. Fraîcheur mentholée.
Bouche ayant bien assimilé le bois, ample et vanillée. Elle manque un peu de longueur et de nervosité.
4- Beaujolais : Domaine Jean Paul Brun « Terres Dorées » – cuvée à l’ancienne 1999
Note moyenne : 13 vers 12,5 – Prix : 42 F
Robe particulièrement pâle, tirant sur le rose (rose fanée).
Nez assez intense et de bonne complexité : floral (violette), cerise, noyau, poivre. Les notes prononcées de marc s’expliquent par cette vinification à l’ancienne, qui intègre les rafles (on pense ici à certaines cuvées de Dominique Laurent, en Bourgogne).
Bouche reprenant à son compte les arômes décelés au nez. On aimerait un supplément de matière et de longueur. Le vin reste toutefois typé et désaltérant.
5- Bourgogne Grand Ordinaire : Domaine Jean Paul Brun « Terres Dorées » – Pinot noir 1998
Note moyenne : 13 vers 12,5 – Prix : 54 F
Robe pâle, plus rouge que la précédente.
Nez sur la cerise, le poivre. Des notes évoluées terriennes d’humus, de sous-bois.
Bouche sur les notes du nez. Présentant une typicité de pinot noir (matière diaphane), elle est dotée d’une bonne finesse.
6- Fleurie : Domaine du Vissoux (Mr. Chermette) « Les Garants » 1999
Note moyenne : 14,5 – Prix : 50 F
Robe plutôt intense.
Nez plus dense et profond que dans le cas des vins précédents. On note le passage en cru du beaujolais. Des notes mûres avenantes et joliment complémentaires de fruits confiturés (cerise), d’épices (poivre), de fleurs (violette), de noyau. On retrouvera par la suite cet ensemble aromatique dans les meilleurs vins.
Bouche bénéficiant de ces notes avenantes : gourmande (gouleyante) et fraîche. Beaucoup de qualité pour cette cuvée : équilibre, pureté, typicité.
Un des plus beaux vins de la série, gourmand, pour un domaine réputé.
7- Fleurie : Georges Duboeuf « Château des Déduits » 1999
Note moyenne : 13,5 – Prix : 43 F
Robe intense et brillante.
Nez mûr conjuguant des notes de fruits confiturés, de fleurs (violette), de poivre. Plus marqué par la réglisse et peut-être un peu moins net que le nez du vin précédent.
La bouche est intéressante, mais elle aussi moins imédiate que la précédente. On note un vin structuré, moins flatteur. La garde devrait être bonne.
8- Fleurie : M. Coudert – Clos de la Roilette 1999
Note moyenne : 14 – Prix : 40 F
Robe intense et brillante.
Nez élégant floral, épicé, fruits mûrs. Des notes complémentaires de marc.
Bouche exprimant des notes de réglisse et de noyau. Une sorte de compromis entre la structure (Duboeuf) et l’élégance (Chermette) des 2 vins précédents. Le vin présente aussi l’avantage de la fraîcheur.
9- Fleurie : M. Coudert – Clos de la Roilette « Cuvée Tardive » 1999
Note moyenne : 14,5 vers 15 – Prix : 47 F
On retrouve ici encore un nez alliant dans un bel ensemble harmonieux des notes de fleurs, de fruits confiturés, d’épices, de noyau.
La bouche est bien structurée : la puissance ne s’exprime pas au détriment de l’élégance. Finesse, fraîcheur, équilibre et longueur confèrent à ce vin beaucoup de charme. Une évocation de la gouleyance caractéristique des (meilleurs) beaujolais ?
Le meilleur vin de la 1ère séance de dégustation. Après cette succession particulièrement étonnante de qualité, l’enthousiasme retombera malheureusement souvent dans la série qui suit.
10- Fleurie : M. Després – Domaine de la Madone « Grille Midi Cuvée spéciale Vieilles Vignes » 1999
Note moyenne : 13 – Prix : 51 F
Robe plus terne, de rose fanée.
Un nez à part, amylique (bonbon anglais), plus simple et moins net que les précédents.
Bouche légèrement acidulée pour ce vin plus simple, qui affiche un côté « vin primeur ».
Cette cuvée n’a indéniablement pas le charme des précédentes. Elle annonce une série de vins le plus souvent nettement moins intéressants que les « Fleurie ».
11- Chiroubles : Domaine Bernard Métrat 1999
Note moyenne : 13,5 – Prix : 35 F
Un nez moins expressif, plus compact pour ce cru de « Chiroubles ». Des notes de fruits, de fleurs. Egalement des notes d’agrumes et une pointe animale.
La bouche est structurée et possède une bonne acidité. Elle est moins charmeuse, plus austère que celle des vins de « Fleurie ».
12- Chiroubles : Domaine Emile Cheysson 1999
Note moyenne : 14 vers 13,5 – Prix : 39 F
Ici aussi, on cherche un nez plus muet, exprimant des notes fraîches d’agrumes, de bonbon anglais.
La bouche est assez proche de la précédente.
13- Chiroubles : Domaine Emile Cheysson « cuvée Prestige » – VV fût de chêne 1998
Note moyenne : 12,5 vers 12 – Prix : 47 F
Robe évoluée, décharnée. On se dit que cette cuvée « Prestige », donc ambitieuse, va décevoir.
Nez floral, noyau, poivre, fruits à l’alcool. Il manque de netteté, avec un côté poussiéreux.
La bouche confirme : décharnée, elle est sans grand intérêt. Il est vrai que l’on a ici affaire à un « 98 ». La cuvée de base (dans un grand millésime) est largement supérieure.
14- Brouilly : Domaine La Condemine « Les Roches Bleues » – fût de chêne 1999
Note moyenne : 14 – Prix : 55 F
Nez exprimant des notes florales et poivrées.
La bouche développe ces notes, et finit sur la réglisse. Un vin relativement réussi, à mi-chemin entre le charme des « Fleurie » et la compacité des « Chiroubles ». Certains dégustateurs lui reprochent un manque de tension et de charme (en conséquence : une origine de type « villages »).
15- Brouilly : Domaine Henry Fessy « Cuvée Pur Sang » 1999
Note moyenne : 12 – Prix : 36 F
Nez de qualité, fin et doté d’une belle expression aromatique : violette, épices, agrumes, réglisse.
La bouche trahit ces qualités. Elle est lâche, simple et courte.
16- Brouilly : Mommessin – réserve du château de Briante « Réserve » 1998
Note moyenne : 12 – Prix : 48 F
La robe décharnée trahit encore une fois l’effet millésime.
Nez évolué, simple, exprimant la rose fanée et le menthol.
La bouche est excessivement simple, décharnée, offrant de discrètes notes de feuilles sèches.
Ce vin confirme la faiblesse du millésime.
17- Côte de Brouilly : Chateau Thivin – cuvée de la chapelle 1999
Note moyenne : 13 vers 12,5 – Prix : 36 F
Nez assez profond, avec des notes de fruits mûrs et de la minéralité.
Bouche acidulée, sur des notes discrètes de fruits et de poivre, simple et courte.
18- Côte de Brouilly : Domaine La Condemine « Les Roches Bleues » fût de chêne 1999
Note moyenne : 13,5 – Prix : 50 F
Nez fruité, floral, avec des notes d’agrumes. Des épices et ici aussi des notes plus minérales (terroir ?).
Bouche sans grandes qualités, mais sans défauts non plus. Elle bénéficie d’une bonne fraîcheur.
19- Côte de Brouilly : Domaine Pivot Jean Charles 1999
Note moyenne : 12,5 – Prix : 41 F
Nez discret, sans charme particulier, avec une pointe hésitante, mentholée.
Bouche sans charme, soulignée par des notes végétales.
20- Chénas : Domaine Franck Bessone « Prestige » fût de chêne 1999
Note moyenne : 14 vers 13,5 – Prix : 40 F
Robe d’intensité moyenne.
Nez manquant moyennement intense, dans lequel dominent des notes d’élevage en bois.
La bouche confirme un excès vraisemblable de bois. Certains dégustateurs lui reprochent principalement cet excès. Elle est pour autant correctement structurée. Ne pas trop attendre car le vin pourrait se dessécher.
21- Chénas : Domaine Franck Bessone 1998
Note moyenne : 11 – Prix : 34 F
Vu le millésime, on explore sans surprise un nez évolué, avec ses notes de feuilles sèches.
Bouche en déclin, anodine.
Un 98 qui enfonce le clou et confirme encore, s’il en était besoin, la médiocrité du millésime.
22- Chénas : Domaine des Tourniers 1999
Note moyenne : 13 – Prix : ?? F
Un nez très expressif à part pour vin très marqué « bourgeon de cassis ». Des arômes complémentaires égayent le nez : agrumes, notes animales.
Bouche correcte, reprenant ces notes. On regrette qu’elle manque légèrement de gras.
23- Régnié : Georges Duboeuf 1999
Note moyenne : 13 – Prix : 31 F
Robe violacée intense.
Le nez est intense, poivré, et offre de beaux arômes fruités.
La bouche, ici aussi est correcte même si son équilibre bénéficierait d’un supplément de gras.
24- Saint-Amour : Mommessin – « Les Pêchers » 1999
Note moyenne : 12,5 – Prix : 59 F
Nez déjà évolué pour le millésime. Il s’exprime sur des notes de fruits cuits, de fruits à l’eau de vie.
Bouche encore une fois un peu sèche, évoluée comme le laissait entrevoir le nez, mais surtout fluette. Notes de tabac.
2ème séance :
1- Beaujolais Primeur : Domaine du Vissoux (Mr. Chermette) « Les Griottes » 2000
Note moyenne : 12,5- Prix : 30 F
Couleur vive, reflets violacés.
Nez friand, senteur amylique de banane, un fruité généreux et des notes de noyau.
Matière souple et fruitée, plutôt corsée pour un vin primeur, légèrement pâteuse en finale.
2- Beaujolais Primeur : Domaine du Vissoux (Mr. Chermette) « Vieilles Vignes Non Chaptalisé » 2000
Note moyenne : 13,5 – Prix : 33 F
Belle robe très violacée.
Superbement franc et parfumé, fruité jaillissant de framboise, de nèfle et de sorbe, on perçoit aussi des notes florales et fumées.
Surprenante concentration en bouche, drue et veloutée à la fois, beaucoup de charme et de plaisir immédiat.
3- Beaujolais Nouveau : Domaine des Tourniers 2000
Note moyenne : 12,5 – Prix : ?? F
Nez sérieux et engageant de fruits rouges et d’épices.
Matière structurée pour un primeur, vive, plutôt mince mais concentrée et franche.
4- Beaujolais : Domaine Franck Bessone « Vaux Renard » 1999 :
Note moyenne : 12 vers 11,5 – Prix : 26 F
Robe jeune mais peu intense.
Nez de marmelade de fraise légèrement épicée, avec une pointe végétale que l’on retrouve en bouche (petit pois) ; la matière se montre anguleuse et plutôt creuse.
5- Beaujolais – Village : Domaine Pivot Jean Charles 1999 :
Note moyenne : 11,5 – Prix : 31 F
Robe légère mais avenante et colorée.
Nez simple, assez plaisant, sur le fruit (fraise compotée).
Petite matière souple, facile, sans relief mais agréablement parfumée.
6- Beaujolais -Village : Mommessin – Château du Carra 1999 :
Note moyenne : 11 – Prix : 37 F
Nez évanescent et simple de marmelade de fraise
Matière à l’avenant, plate et courte.
7- Beaujolais – Village : Domaine du Clos du Fief (Michel Tête) 1999 :
Note moyenne : 12 – Prix : 27 F
Bien coloré, bords violacés.
Un peu de caractère au nez : épices, viandé, fumé.
La bouche est dominée par l’acidité, laissant une désagréable impression de dureté.
8- Juliénas : Domaine du Clos du Fief (Michel Tête) 1999
Note moyenne : 13 vers 12,5 – Prix : 37 F
Couleur peu intense,
Nez de fruit épicé, avenant mais ténu.
Bouche simple, fruitée mais sans réelle vigueur, finale acide.
9- Juliénas : Domaine du Clos du Fief « Cuvée Prestige » (Michel Tête) 1999
Note moyenne : 14 – Prix : 50 F
Couleur dense avec des reflets bleus-noirs.
Nez plein et vineux, un grand fruit poivré, un joli fumet organique (lard fumé, andouille) et des notes grillées.
Concentré, sapide et tannique en bouche ; la saveur de fruit noir crémeux est presque sudiste dans son expression, mais la finale apporte une vivacité bienvenue.
10- Juliénas : Mommessin – Domaine de la Conseillère 1999
Note moyenne : 12 vers 11,5 – Prix : 48 F
Robe peu intense
Nez diffus sur la marmelade épicée.
Matière souple, insignifiante, finale acide et diluée.
11- Morgon : Domaine Calot « Tête de cuvée » 1999
Note moyenne : 14 – Prix : 39 F
Couleur fournie mais tendre.
Superbe fruit fin et nuancé, floral (pivoine, violette), expressif et délicat.
Matière souple et bien mûre, au goût floral et fumé, un style assez léger qui séduit par l’élégance de sa texture.
12- Morgon : Domaine Calot « Vieilles Vignes » 1999
Note moyenne : 13,5 – Prix : 39 F
Robe dense, centre noir.
Fruit intense au nez, poivré et floral, avec un soupçon d’humus.
Vineux et dru en bouche, plus concentré, plus rustique et moins équilibré que la tête de cuvée.
13- Morgon : Mommessin – Domaine de Lathevalle 1999
Note moyenne : 10 – Prix : 48 F
Nez simple de fruits rouges compotés.
En bouche, le fruit paraît cuit et manque de charme, la finale acide et brûlante ne redresse pas la barre.
14- Morgon : Domaine de la Chanaise (Dominique Piron) « Côte de Py » 1998
Note moyenne : 13 vers 12,5 – Prix : 45 F
Couleur moyennement intense.
Nez élégant : cerise, noyau et violette.
Texture fine et cohérence en bouche, mais aussi une acidité marquée qui confère de la dureté à l’ensemble.
15- Moulin à Vent : Domaine Margerand « Rochegres » 1999
Note moyenne : 11 – Prix : 40 F
Teinte translucide assez légère.
Nez discret, simple, de confiture de fraise.
Peu de poids en bouche, du fruit et de la souplesse, mais aussi une finale désagréablement acide et courte.
16- Moulin à Vent : Mommessin – Domaine du Champ de Cour « Réserve » 1999
Note moyenne : 12 vers 11 – Prix : 52 F
Centre mat, bords peu intenses.
Nez dominé par un boisé caramélisé et épicé qui masque le fruit.
Assez velouté en milieu de bouche, mais étriqué et asséchant en finale.
17- Moulin à Vent : Domaine Paul Janin « Cuvée Clos du Tremblay » 1999
Note moyenne : 14 vers 13,5 – Prix : 53 F
Couleur dense, centre noir.
Beaucoup de fruit mais aussi de la finesse au nez, des notes animales et grillées.
Belle matière charnue, savoureusement rustique, et qui finit sur une agréable vivacité.
18- Moulin à Vent : Domaine de la Rochelle « Comte de Sparre » 1999
Note moyenne : 14 – Prix : 53 F
Robe très dense, noire presque jusqu’aux bords violacés.
Nez concentré et brut, grand fruit crémeux (cassis, fraise des bois), des notes minérales et florales bien définies apparaissent à l’aération.
Concentration et finesse en bouche, expression aromatique encore simple, mais la densité et l’harmonie laissent augurer de belles choses.
19- Moulin à Vent : Domaine Desperrier 1999
Note moyenne : 12,5 – Prix : 40 F
Robe assez dense, très jeune.
Fruit immédiat, flatteur mais simple (fraise, banane).
Matière serrée, fruit discret, une certaine raideur acide domine.
20- Moulin à Vent : Domaine Desperrier « Clos de la Pierre » 1999
Note moyenne : 09 vers ?? – Prix : 45 F
Nez croupi, réduit, animal.
Très agressif, brûlant et fuyant en bouche (échantillon défectueux ?).
21- Moulin à Vent : Domaine du Vissoux (Mr. Chermette) « Rochegrès » 1999
Note moyenne : 14,5 – Prix : 50 F
Robe dense et vive, nettement violacée.
Fruit superbe au nez, intense et primesautier, avec des belles notes de lard fumé et d’humus.
Matière souple mais riche, chargée en extrait, pleine de vitalité.
22- Moulin à Vent : Maison Jadot – Château des Jacques « Clos du Grand Carquelin » 1999
Note moyenne : 15 – Prix : 95 F
Robe dense mais pas opaque, mate.
Nez très boisé (fumé, épicé, avec des notes assez extravagantes de camphre et de santal), on perçoit cependant un fond fruité solide (cerise, noyau).
Pas de sécheresse en bouche, malgré le boisé dominant, au contraire une matière moelleuse et plutôt flatteuse. Bien fait, prêt à boire, mais dépourvu de typicité (et de raison d’être ?).
23- Moulin à Vent : Maison Jadot – Château des Jacques « La Roche » 1998
Note moyenne : 14 vers 13,5 – Prix : 95 F
Robe fournie.
Nez dans la même veine que le précédent, très boisé et sans rapport avec les autres vins de la dégustation : grillé, épices, chocolat, encens, peu de fruit.
Matière sapide mais un peu mince et anguleuse, qui peine à supporter tout ce bois.
24- Moulin à Vent : Domaine de la Rochelle « Comte de Sparre » 1997
Note moyenne : 14,5 – Prix : 60 F
Robe encore dense et jeune, centre noir.
Nez ouvert, franc, racé et volubile : lard fumé, violette, humus, forte minéralité. Très sapide en bouche, typé (minéral, fumé), texture soyeuse et concentrée, vivacité en finale.
Remarquable de franchise et de pureté d’expression.
Conclusion :
Une dégustation en demi-teinte. De nombreuses déceptions pour seulement quelques vins corrects.
1ère séance :
Pour les rouges, 1999 est un millésime exceptionnel. Les meilleurs vins sont mûrs et dotés d’une matière friande, ample et soyeuse, joliment parfumée.
Dans la même couleur, 1998 est très décevant, en tout cas pour les échantillons goûtés. Tous les vins sont déjà dépassés.
De très belles cuvées de « Fleurie », offrant des robes intenses, des notes florales (violette), fruitées (fruits rouges), épicées (le poivre les dominant) et construites sur des trames fines et gourmandes, séduisantes. Fraîches, pures et désaltérantes, elles sortent nettement du lot (dans le cas de la 1ère dégustation, qui regroupe les vins de plus faible potentiel). Le gamay s’y exprime particulièrement bien. Un nom chantant et engageant, très évocateur, pour des vins à boire jeunes.
Dans ce cru de Fleurie :
Chermette et Duboeuf confirment leur savoir-faire
2 belles cuvées pour le domaine de la Roilette, moins connu
Les autres vins, en blanc comme en rouge (à quelques exceptions près), sont souvent décevants, simples, courts et manquant cruellement de personnalité. On ne s’étend pas en commentaires sur ces séries ennuyeuses. Seuls quelques vins sortent du lot.
On note les points suivants :
Les Chiroubles sont plus compacts, plus muets aromatiquement (avec des notes d’agrumes prononcées), moins charmeurs et plus austères.
Les Brouilly ne sont pas convainquants, la plupart du temps simples et courts.
Les Côte de Brouilly, sur sols volcaniques, paraissent moins mûrs, plus minéraux.
2ème séance :
Grandes disparités, qualitatives autant que stylistiques, entre les « Moulin-à-Vent ». Les meilleurs (Chermette, Janin, Domaine de la Rochelle) sont intensément fruités, structurés, harmonieux et dotés d’une palette aromatique très personnelle et distinguée (minéral, violette, fumé, humus).
Les vins du Château de Jacques sont à part, bien travaillés mais très travaillés, ambitieux mais manquant certainement de spontanéité et peut-être de charme.
Les Vins de Mommessin sont uniformément médiocres.