Très rare dégustation autour du millésime 1961 en France. Le compte rendu sur le lien suivant:
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Synthèse des commentaires de dégustation par Didier Sanchez
Quelques commentaires de contexte :
Les vins n’ont pas été dégustés à l’aveugle.
Nombre de dégustateurs : onze.
Ordre de dégustation :
1 – Champagne Mercier 1961 « Blanc de Blancs » :
Robe jaune « miel d’acacia ». Absolument aucune effervescence ! Le bouchon est resté collé au muselet.
Le nez s’ouvre sur une pointe d’oxydation puis exprime une belle intensité et complexité de pomme au four, brioche chaude, beurre, pain d’épices, coing et pain frais.
La bouche et bien équilibrée sur un joli volume avec une attaque sur le beurre puis le grillé des fruits secs (noisette) et en finale on retrouve la pomme fraîche. Ce qui est paradoxal c’est qu’il n’y a aucune effervescence apparente alors qu’en bouche « un perlé » apporte beaucoup de fraîcheur à ce vin vieux de 39 ans a la longueur correcte. En rétro-olfaction, l’amande grillée et l’abricot frais font leur apparition. Un vin dégusté comme un vieux blanc sec style Puligny-Montrachet. Un grand plaisir à le boire, une des bonnes surprises de la soirée.
2 – Chateauneuf du Pape 1961 – Domaine Rolland :
Le nez est marqué par la volatile et l’acescence. Puis suivent la moisissure, poussière et vieille peinture.
La bouche est complètement dissociée, acide, métallique. Ce vin est passé depuis plus de 30 ans !
3 – Beaune Clos du Roi 1961 – Domaine Frécourt Marcel.
Robe rouge vermillon , foncée, profonde, limpide et brillante. Très concentré, encore jeune, incroyable ! Fait penser à un vin de 10 ans maximum.
1er nez qui donne une impression aérienne de parfum, de délicatesse, moka, tout en finesse, de grande pureté. Au deuxième nez apparaissent du sous bois, champignon, une impression de brûlé. Le raisin devait être très mûr.
La bouche est dense, concentrée, avec une belle évolution très pure, beaucoup de fraîcheur, aucun faux goût, à l’équilibre magnifique. Le grain de tannin est serré, élégant, le fruit est encore présent. Ce vin semble éternel…car après une aération dans le verre de 20 minutes il n’a pas bronché! La plus grande surprise de la soirée. Très bonne longueur. Qui à dit que les bourgognes ne vieillissaient pas ?
4 – Château Beychevelle St Julien 1961 :
Robe trouble, voilée, claire et mate.
Le nez à l’intensité et complexité moyenne exprime de la cerise, du champignon et des épices. Au deuxième nez, impression désagréable de rouille.
La bouche est étriquée, relativement simple, poussiéreuse, un peu acide en raison des rafles, décharnée. Après l’attaque, il y a aussitôt un creux d’où émergent des tannins dispersés, un peu verts. Aucune longueur et peu de plaisir.
5 – Château Ducru Beaucaillou St Julien 1961 :
Robe évoluée, brunie et voilée. Très trouble à la couleur de café.
Nez de bouillon de volaille, assez intense et de moyenne complexité. Belle fraîcheur de l’eucalyptus, bois de santal. Impression de fraîcheur, tabac, orange sanguine; le vin évolue favorablement dans le verre.
La bouche est plus pleine que la précédente mais un peu poussiéreuse. L’attaque est assez fraîche mais limite dans l’équilibre, les tannins sont fatigués et s’affaiblissent, le milieu de bouche est austère et la finale est d’une longueur moyenne. Ce vin n’est pas du tout au niveau de son rang.
6 – Chateau Filhot Sauternes 1961:
Nez très intense et complexe de cire, orange confite, abricot cuit, de barbe à papa. Puis viennent le tabac blond et le pruneau d’Agen.
La bouche est très concentrée, l’attaque est grasse, très ample, puissante comme un rouleau compresseur, la finale évoquant la pâte de fruit. Très bonne longueur. Le plus grand moment de la dégustation.
7 – Chateau de Malle Sauterne 1961 :
Robe brillante paradoxalement jaune clair à l’opposé du vin précédent. Donne plus une impression de 85 que de 61…
Le nez est sur la fraîcheur, pas complexe, avec une impression de jeunesse. On y trouve du fruit frais, de l’abricot, de la poire. Au deuxième nez on trouve du raisin de Corinthe qui fait penser qu’il y a plus de passerillage que de botrytis (année très chaude ?).
La bouche est fraîche avec une très belle vivacité et un grand équilibre, rappelle un peu le Jurançon par sa finale pamplemousse. La longueur est correcte.
Un très bon vin d’âge honorable, complètement à l’opposé du précédent, qui ne montre pas de troubles d’usure marqués.
Conclusion :
Les grands vins que nous attendions avec les bordeaux n’étaient pas au rendez-vous.
Le champagne et le Bourgogne que l’on pouvait imaginer finis se sont montré excellents.
Les niveaux étaient tous excellents sauf paradoxalement pour le champagne et le Bourgogne (les deux grandes surprises – mais pas les meilleurs vins) !
Pour les Sauternes, il semblerait que l’année à été plus favorable au passerillage qu’au botrytis. Ils semblent par ailleurs mieux résister aux mauvaises conditions de conservation que les vins rouges.
Il faut mettre tous nos commentaires sous toutes réserves car les 7 vins ont été achetés aux enchères sans aucune garantie de bonne conservation. On peut même dire que tous les vins ont chauffé…
Pratiquement tous les bouchons étaient fatigués et se sont désintégré à l’ouverture.